Comment gérer face à une situation d’affrontement ?

Publié le : 18 juin 202116 mins de lecture

Il y a des moments dans la vie où il semble que certaines personnes essaient simplement de créer des conflits, elles essaient créer des problèmes là où il n’y en a pas. Lorsqu’on se trouve dans ces situations gênantes, le mieux est d’utiliser le silence, de s’éloigner de l’ennui et de se détendre. Très souvent, il y a celles qui entraînent un conflit et celles qui veulent simplement provoquer et attiser la colère en soi. Elles veulent nous faire sortir de nos gants. D’ailleurs, elles veulent qu’on ressente de la frustration.

Néanmoins, le mieux est de ne pas jeter d’essence sur le feu, le mieux c’est de toujours garder notre sang froid. Réussir à garder notre calme n’est pas une tâche facile, mais c’est possible et, surtout, très avantageux. Chacun a ses propres stratégies, plus ou moins efficaces, à utiliser dans ces cas. En outre, dans des situations compliquées, il est toujours important de toujours avoir le contrôle de soi. De ce fait, on est en tranquille et l’on a la paix en soi. En fait, le stress fait plus que de mal que de bien. Il est important de toujours rester serein face à un provocateur. Le stress peut conduire à une mort certaine, il peut même rendre quelqu’un asocial. Il vaut mieux en connaitre les causes pour les éviter. Ainsi, l’on évitera le mal en lui-même.

– Le surmenage : dans le milieu professionnel, les travaux se font par assignation. Chaque employé a alors une tâche à accomplir. Toutefois, par besoin de l’entreprise ou envie de se surpasser, certains individus se donnent plus de charges qu’ils ne peuvent en supporter. Ils finissent faute d’organisation par crouler sous le poids des travaux. Ainsi, ils stressent.

– La perte d’intérêt : avoir de l’intérêt pour son travail, son projet permet de garder de l’espoir. L’on a foi en sa passion, en son envie d’évoluer, en son travail, en sa famille. Cela implique que le sentiment reste constant. C’est une question d’intérêt. Lorsque cet intérêt n’est plus présent, l’individu se sent obligé, oppressé. Cela génère du stress.

– L’incertitude : ne pas savoir de quoi sera fait demain fait du bien aux aventuriers. Mais pour les autres individus, le doute sur l’avenir peut être une source d’anxiété. L’individu se demande ce qu’il peut faire ou à quoi il pourrait se référer. Sans avoir au moins une certitude sur le futur, l’on avance dans le flou. Cet état de choses en rajoute à la recherche quotidienne d’équilibre.

– Le déséquilibre : le déséquilibre issu du manque de repère induit un impératif. Il faut que l’on fasse constamment une restructuration de son milieu. Les parents ont du mal à se sentir à leur aise lorsque le courant ne passe plus avec leurs enfants. Les travailleurs se sentent désorientés lorsque leur milieu de travail est pris d’assaut par la jalousie et les tensions.

– La pression sentimentale : les sentiments sont des bases solides pour recharger sa batterie sociale. Lorsque le patron finit par ajouter quelques abus d’autorité au sein du travail, par exemple, cela engendre un déséquilibre dans le milieu de travail, c’est assez stressant. Il en est de même lorsque les enfants croient que les parents ne comprennent pas leurs sentiments. La gestion de conflit est un processus qui doit toujours être appliqué. Tout déséquilibre sentimental aboutit nécessairement à un malaise social. Cette anxiété est très gênante.

Apprendre à s’éloigner et à se détendre dans les moments de tension

On parle beaucoup de la façon d’apprendre à vos enfants à se détendre, mais les adultes ne reçoivent généralement que très peu de conseils. C’est pourquoi il est considéré comme acquis que les « adultes » sont compétents dans cette tâche et que si nous ne pouvons pas nous contrôler devant quelqu’un qui veut créer un conflit, c’est parce que nous ne le voulons pas. Rien de plus éloigné de la réalité. On doit se rééduquer pour être capables de contrôler les émotions et de gérer ces situations et leurs conséquences. Voici donc quelques conseils à suivre si vous voulez travailler sur vos émotions :

– Il est toujours bon de compter jusqu’à dix, vingt ou aussi longtemps que vous ayez besoin.

– Vous pouvez faire un effort et essayer de vous distraire avec ce que vous avez dans la main.

– Il est bon de se concentrer sur soi-même et d’observer comment se manifestent les émotions déclenchées par ceux qui veulent semer la discorde.

– Il est très important de s’éloigner du mauvais moment et de réévaluer la situation.

Voici quelques techniques pour se détendre:

  • Asseyez-vous, bien à l’aise dans un fauteuil. Concentrez-vous sur chaque partie de votre corps. Portez votre esprit sur elles quelques secondes en imaginant une onde de détente qui envahit les pieds, les jambes…
  • Représentez-vous votre esprit comme la surface d’un lac durant une tempête, aux prises avec le tumulte des vagues. Peu à peu, les vagues se retirent ; la surface du lac devient lisse et calme.
  • Passez quelques minutes à vous souvenir des scènes les plus belles et les plus paisibles qu’il vous ait été devoir. Une montagne au crépuscule, un coucher de soleil sur la mer… ou une vallée profonde remplie du silence de l’aurore, ou encore le reflet de la lune dans des eaux paisibles.
  • En prenant soin d’en laisser jaillir toute la mélodie, doucement intérieurement, répétez une série de mots qui expriment la paix et le silence, la tranquillité. Prononcez-le d’une manière calme et sereine, le silence intérieur.
  • Puis, repensez à un moment où vous avez métamorphosé. Quand les « solutions » vous parvenaient à l’esprit, que vous vous sentiez libre et puissant. Quand vous aviez reçu une bonne nouvelle notamment.
  • Répétez la phrase qui suit, dont le pouvoir apaisant et de détente est surprenant. Voici la phrase à répéter :  » Je confis ce problème à l’intelligence de mon esprit subconscient. Je sais qu’il travaille à la bonne solution qui va m’apparaître bientôt ».

À consulter aussi : Comment faire face à un comportement agressif ?

Une autre méthode pour se détendre :

Comment passer un bon été ? Surtout, comment profiter de cette saison plus calme et plus douce pour se détendre, vraiment ? La réponse en 10 exercices. Parfois, de tout petits gestes suffisent à tout changer : empruntés à la sophrologie, au coaching et à la visualisation positive, voici 10 stratégies mini-effort, zéro euro, maxi-effet. On gagne en confiance en comptant sur ses doigts. En plus d’indiquer la bonne direction et d’être un bon endroit pour porter des bagues, par exemple. Ainsi, sur le plan symbolique, chaque doigt est lié à une famille d’émotions, avec chacune sa manifestation négative et positive. Voici comment faire :

– Le pouce : tristesse (négatif) / acceptation (positif)

– L’index : peur (négatif) / courage (positif)

– Le majeur : colère (négatif) / compassion (positif)

– L’annulaire : anxiété (négatif) / confiance (positif)

– L’auriculaire : insécurité (négatif) / sécurité (positif).

Choisissez l’émotion que vous voulez travailler, puis tenez bien fort le doigt correspondant dans le creux de la main opposée ; droite ou gauche, peu importe. Portez maintenant votre attention sur votre respiration. En inspirant, intégrez l’élément positif ; par exemple, le courage. En expirant, libérez-vous du négatif. Pour donner plus de puissance au rituel, vous pouvez le formuler à haute voix. Par exemple, en inspirant : « J’intègre le courage de… » et en expirant : « Je me libère de la peur de… ». Une fois par jour, ce serait l’idéal.

L’affirmation de soi : le secret pour combattre les intentions mesquines

L’affirmation de soi consiste en la capacité d’exprimer ses émotions, ses pensées et ses opinions de même que de défendre ses droits tout en respectant ceux des autres, ceci de façon directe, honnête et appropriée. Cette habileté résulte d’un patient apprentissage. Elle est à l’origine de comportements appelés comportements affirmatifs. L’apprentissage de l’affirmation de soi a donc pour but d’aider une personne à mieux connaitre et à mieux utiliser certaines notions élémentaires de psychologie plus particulièrement en ce qui concerne trois aspects :  les émotions, les pensées et les opinions.

Apprendre à bien identifier ses émotions, ses pensées et ses opinions. Lorsqu’on parle d’utiliser le silence, cela ne signifie pas être passif devant quiconque nous dérange. En fait, le secret consiste à s’affirmer pour gérer la situation. C’est pourquoi il est essentiel de commencer par la relaxation, car avec un état d’esprit altéré, il est normal de ne pas pouvoir exprimer les sentiments avec certitude et tempérance, car on est dominés par la colère et la rage. On est les seuls responsables du comportement et de ce qu’on ressent par la suite. On voit une courte histoire pour comprendre que quelque chose ou quelqu’un ne peut nous faire du mal que si nous le laissons faire : Giovanni marchait dans la rue avec son père pour se rendre au kiosque à journaux où, chaque jour, il achetait le journal. Une fois arrivés, ils ont poliment salué le propriétaire qui, comme tous les autres jours, semblait de mauvaix humeurs. Le propriétaire leur a répondu de manière abrupte et imprudente. Le père de Giovanni, en revanche, a souri en prenant le journal que l’autre lui avait jeté à la figure et lui a souhaité une bonne fin de semaine. Quand le père et le fils sont partis, l’enfant lui a demandé :

– Vous traite-t-il toujours de façon aussi grossière ?

– Oui, malheureusement.

– Et vous, en revanche, êtes-vous toujours aussi gentil ?

– Oui, c’est exact.

– Et pourquoi êtes-vous si gentil avec cette personne or elle est si désagréable avec vous ?

– Dans la vie, on a toujours le choix. Et le meilleur choix face à un provocateur c’est de toujours lui montrer le contrôle de soi.

Les personnes civilisées sont celles qui peuvent avoir le contrôle de soi.  La violence n’a jamais rendu quelqu’un heureux. Dans leur quotidien, ces personnes ne réagissent pas à ce que les autres disent ou font. Elles agissent de leur propre initiative, elles ne réagissent pas aux actions des autres ou à la manière dont les autres s’attendent à ce qu’elles vont faire. La communication reste la solution primordiale pour tous les conflits. La violence reste une option que tout le monde peut vaincre.

Nourrir la capacité d’expression qui apporte le calme est très important si l’on veut établir une relation pacifique et si on veut prendre une position qui permet d’évaluer les intentions de ceux qui veulent provoquer un conflit. Ce type de processus est recommandable. Savoir de contrôler n’est pas une tâche facile, mais faisable. Se montrer agressif en public ne peut apporter que de la honte, des marques douloureuses et de la colère. Au sein d’une société, il est primordial de toujours avoir cette gestion de conflit.

Le processus qui concerne le contrôle de soi en gardant le silence contre les mauvaises actions des autres est un apprentissage difficile, mais qui portera sans doute ses fruits à long terme : affirmer la volonté de renforcer l’estime de soi, la détermination et la propre estime. Comme on l’entend souvent, s’éloigner des conflits améliore la santé et l’âme. Un président, un Premier ministre, un ministre, ou encore d’autres membres des divers états dans le monde sont nos leaders. On doit prendre exemple sur ces personnes pour leur courage et leur bienveillance. Montre sa colère en public, n’a jamais aidé personne. La communication et le pardon sont les caractères que devraient avoir tout le monde d’un côté pour le bien de soi et d’autrui et d’un autre, pour faire avancer son pays.

On pourrait croire le greffier qui réputé pour être arrogant ou présomptueux, doté d’audace a tendance à faire croire qu’il fera tout pour inciter un provocateur à révéler la  vraie nature de l’adversaire qui pourrait bien être capable d’une violence impensable. Et pourtant, observez-le, il ne montre pas de geste inutile, pas de colère agressive proche de l’indignation vertueuse face à ces personnes et même pas une once d’agressivité: un geste ferme et affirmé, un processus idéal dirait d’autres.

Et c’est notamment efficace. Il agit avec le calme et la mesure de celui qui est en total accord avec ce qu’il fait, qui ne doute ni de la vérité fondée des limites qu’il a fixées, ni de sa légitimité en les affirmant. Ce type de personne a concrètement fait un travail approfondi de développement personnel qu’on ne saurait le définir. L’affirmation de soi ne consiste pas à être faible au contraire, elle nous aide dans notre développement personnel, elle nous aide à avoir une bonne gestion de conflit face à un provocateur.  En outre, un provocateur peut être des contemporains qui assurent des exigences autocratiques, d’impératifs autoritaires et de despotisme unilatéral. Il faut toujours se mettre l’objectif suivant en tête : «  Une paix durable dans le monde ». En effet,  on l’obtiendra sûrement, mais non pas par des jeux de pouvoir manipulatoires qui pourraient bien un jour se retourner contre soi. En bref, l’affirmation de soi consiste à exprimer et faire entendre ses besoins, envies, opinions, etc., avec confiance, assurance et respect de l’interlocuteur.

– S’exprimer avec élégance et simplicité
– Établir et faire respecter ses limites avec gentillesse et fermeté
– Exprimer sans imposer
– (oser) Demander clairement sans exiger, ordonner ou pleurnicher
– Traiter tous les interlocuteurs d’égal à égal (sans mépris ni déférence)
– Savoir exprimer une critique avec élégance et délicatesse
– Accepter sa part de responsabilité dans ce qui arrive
– Agir en cohérence avec ses valeurs
– Faire ses propres choix
– Savoir dire non
– Savoir dire oui
– Agir en dehors des rôles relationnels
– Savoir identifier ses besoins et les combler
– Agir de façon éthique, et pas au détriment des autres

La capacité à s’affirmer avec une sérénité simple et sans complexes est sans doute le fruit d’un mélange d’estime de soi, de confiance en soi, de compétences relationnelles et communicationnelles ; de la capacité à identifier et à fixer ses limites et du dépassement de certaines peurs relationnelles, peur de l’autre, du jugement, de déplaire, d’être rejetée etc. et des messages contraignants.

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