La psychose infantile est un terme générique qui comprend plusieurs pathologies. Pour comprendre la psychose infantile il faut l’analyser : Elle porte sur l’organisation du Moi de l’enfant, de son appareil psychique et de sa relation avec monde et les personnes qui l’entourent. Cliniquement elle se manifeste sous forme de troubles du comportement face à la réalité dans des situations de communication, le développement dans le domaine cognitif, apraxique, du langage et du sentiment de continuité, et dans la différenciation entre le soi et le non-soi. Elle commence à surgir vers la fin de la première année et à partir de la 3ème année l’enfant sera autiste et autour de 3 à 4 il sera affecté d’une dysharmonie psychotique.
Définition de la psychose infantile
Selon la définition de la psychose infantile cette maladie traitable affecte le cerveau ainsi que la psychologie de l’enfant et contribue à une certaine perte de contact avec la réalité. L’enfant peut ainsi sembler très anxieux, hostile et refusera que quiconque le touche. Il aura une hypersensibilité aux sons, aux odeurs, à la lumière, aux couleurs et aux textures. Si les parents n’y prêtent pas attention son état peut se détériorer avec le temps et il finira par avoir des hallucinations et des délires.Les psychoses infantiles
Les prémices des psychoses infantiles de la période de latence se révèlent entre six et douze ans et elles ne sont pas très fréquentes comme les psychoses précoces. En France les psychoses sont classées ainsi :- autisme infantile précoce type Kanner
- autres formes de l’autisme infantile
- psychoses précoces déficitaires
- dysharmonies psychotiques (psychose de type symbiotique, notamment)
- psychoses de type schizophrénique survenant dans l’enfance
- psychoses de type schizophrénique survenant à l’adolescence
- psychoses dysthymiques
- psychoses aigües
Quelles en sont les causes ?
Les causes de la psychose infantile sont encore discutées mais les spécialistes estiment que ce handicap est dans la plupart des cas dû à deux facteurs majeurs :- soit à une perturbation précoce de la relation mère-enfant, c’est-à-dire que l’enfant sera incapable d’acquérir une identité stable et son « moi » reste toujours « fusionné » avec celui de sa mère.
- Soit aux troubles de la maturation cérébrale