Définition de la psychose infantile
Selon la définition de la psychose infantile cette maladie traitable affecte le cerveau ainsi que la psychologie de l’enfant et contribue à une certaine perte de contact avec la réalité. L’enfant peut ainsi sembler très anxieux, hostile et refusera que quiconque le touche. Il aura une hypersensibilité aux sons, aux odeurs, à la lumière, aux couleurs et aux textures. Si les parents n’y prêtent pas attention son état peut se détériorer avec le temps et il finira par avoir des hallucinations et des délires.
Les psychoses infantiles
Les prémices des psychoses infantiles de la période de latence se révèlent entre six et douze ans et elles ne sont pas très fréquentes comme les psychoses précoces. En France les psychoses sont classées ainsi :
- autisme infantile précoce type Kanner
- autres formes de l’autisme infantile
- psychoses précoces déficitaires
- dysharmonies psychotiques (psychose de type symbiotique, notamment)
- psychoses de type schizophrénique survenant dans l’enfance
- psychoses de type schizophrénique survenant à l’adolescence
- psychoses dysthymiques
- psychoses aigües
Quelles en sont les causes ?
Les causes de la psychose infantile sont encore discutées mais les spécialistes estiment que ce handicap est dans la plupart des cas dû à deux facteurs majeurs :
- soit à une perturbation précoce de la relation mère-enfant, c’est-à-dire que l’enfant sera incapable d’acquérir une identité stable et son « moi » reste toujours « fusionné » avec celui de sa mère.
- Soit aux troubles de la maturation cérébrale
Symptômes et signes
Le problème d’un enfant psychotique est qu’il ne parvient pas à se servir de son intelligence de manière pragmatique comme un enfant normal. Il a du mal à supporter le changement, a une attitude de retrait et opte souvent pour des jeux stéréotypés tels que faire tourner un cerceau avec un bâton ou lancer une balle contre un mur. Il ne parvient pas à s’exprimer à temps et il a toujours une image corrompue de soi et des autres. Mais il faut savoir que le degré d’intensité de ces symptômes varie d’un enfant à un autre.