Le jeu est indispensable pour le bon développement du langage, de l’apprentissage et de la mémoire des tout-petits. Il a toujours été privilégié par les pédagogues, depuis Platon qui prônait les jeux éducatifs pour les jeunes enfants. Mais le jeu ne doit pas être toujours exploité pour apprendre parce le plaisir risque de disparaitre si le jeu d’enfant revêt la forme d’un exercice et l’enfant a aussi besoin de jouer pour se divertir.
Le jeu est indispensable pour les enfants. L’homme n’est complet que quand il joue selon Schiller. Le jeu est un élément inhérent à l’épanouissement psychologique des individus. D’ailleurs, plusieurs psychologues se sont basés sur le jeu pour effectuer leurs recherches psychologiques (un grand nombre de tests ne sont que des jeux). Ainsi moult méthodes thérapeutiques fondées sur le jeu sont conçues pour soigner les enfants caractériels telles que la « psycho-rythmique » ou le psychodrame.
Les parents sont censés laisser leur enfant utiliser toutes l’activité qu’il veut pour donner libre cours à sa créativité telles que : dessin, peinture, pâte à modeler, danse, sport, collage, jeux d’eau… Mais choisir ne signifie pas s’éclipser. Les parents doivent à contrario prendre le devant de la scène, sans être pour autant imposants ou autoritaires, par exemple par le choix du cadre où l’enfant peut s’exprimer en toute liberté, sans risque d’abîmer les tapis, les bibelots, les tissus… Il est éventuellement possible de lui acheter une grande toile cirée à poser par terre pour protéger le sol de la peinture ou de la pâte à sel et l’installer dans la cuisine. Cela est favorable pour la créativité selon les études de la psychologie de l’enfant.
Il ne faut surtout pas juger la qualité des productions de votre enfant. Bien au contraire, il convient de les mettre en valeur. Ce serait bien par exemple de les placer en tant qu’objet de déco dans les pièces de la maison (dans la cuisine, ou chambre des enfants). Ce petit geste l’encouragera davantage et aiguisera son sens d’inventivité.
Avant un an, le bébé joue donc avec de gros cubes ce qui est un jeu de construction. La manipulation se fait jusqu’à 2 ans et demi. Le jeu pour un enfant lui permet d’apprendre, de développer son imagination et d’échanger avec les autres. Pour les plus petits il fait office d’une expérimentation et une découverte de l’univers qui les entoure surtout à partir du moment où il commence à pouvoir empiler des cubes gigognes. Ensuite, il sera capable de les empiler pour obtenir une pyramide. L’enfant peut y passer du temps. Mais dès qu’il aura compris la technique, il pourra passer à une autre phase.
A 3 ans, les enfants ont besoin des jeux symboliques comme les déguisements afin de se mettre dans la peau des personnages qu’ils choisissent souvent : princesse, maman, maîtresse, guerrier… parce qu’ils vivent une période d’imitation.
A partir de 4 ans, ils commencent à se détacher du personnage et commencent à se servir des jouets comme les babies, les marionnettes… Mais avec les jeux de société ils apprennent à communiquer et à perdre.
Les jeux pédagogiques sont par ailleurs favorables pour l’apprentissage car ils permettent à l’apprenant de mobiliser ses pré-requis et se mettre dans des situations d’évaluation par les enseignants.
En conclusion, le jeu est l’activité la plus naturelle chez l’enfant. Cependant, les parents doivent le superviser de près ou de loin et détecter si leurs fils fait preuve d’une hyperactivité et pour résoudre le problème dès le début.
L’autisme n’est pas une maladie infantile mais un handicap nécessitant une bonne compréhension des symptômes de la part des parents. Il faut parvenir à identifier l’autisme ainsi qu’une prise en charge efficace. Un enfant autiste est affecté d’un trouble du développement neuropsychotique qui peut s’accroitre s’il n’est pas traité par un spécialiste ou si les parents ne prennent pas les mesures nécessaires pour assurer l’intégration de leur enfant.
Les signes de l’autisme sont généralement repérables dès la naissance. Néanmoins, si l’enfant n’a pas de problèmes intellectuels ni de retard significatif du langage, il ne sera possible de le repérer qu’à partir de la scolarisation.
Un enfant autiste peut avoir la même intelligence d’un enfant normal mais la plupart vont avoir besoin d’un accompagnement adapté important tout au long de leur vie afin des les aider à acquérir une part d’autonomie.
Cependant leur capacité d’imagination est limitée : ils ne savent pas « faire semblant » pour jouer et accordent une grande importance à la routine. Ils ont une sensibilité moindre aux stimuli tactiles, auditifs et visuels, une perception inhabituelle de la chaleur, du froid et de la douleur. Leur grande anxiété et leurs violents accès à la colère sont souvent difficiles à gérer par leur entourage et parents. A tous ces problèmes s’ajouteraient quelques troubles psychiatriques ou une autre maladie associée.
On dit que l’autisme n’a pas de remède. La seule solution est de savoir vivre avec en essayant d’optimiser les compétences de l’enfant pour assurer son intégration sociale.
Cela passe d’abord par une prise en charge précoce en s’adressant à un centre de ressources Autisme (celui de votre région) qui posera un diagnostic précis le plus tôt possible. Ensuite, la Maison du handicap vous permettra de mettre en place la prise en charge et d’obtenir des aides financières.
Plusieurs professionnels de santé doivent être mobilisés pour s’occuper des enfants autistes tels que pédopsychiatres, orthophonistes, kiné, psychologues, ergothérapeutes, spécialistes de la psychologie infantile… ils suivront votre enfant au sein d’une structure spécialisée (SESSAD, IME, CAMSP, Hôpitaux). La famille doit à son tour tout savoir sur les thérapies utilisées et l’avancement de la thérapie.
Un enfant autiste doit être scolarisé car il a besoin d’une grande stimulation et de modèles sociaux facilitant son intégration au sein d’un groupe. Mais la scolarisation doit se faire sur-mesure en fonction des besoins de l’enfant, c’est-à-dire qu’elle soit encadrée par les dispositions de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées et ce par le recours à l’allégement des horaires, l’accompagnement par une auxiliaire de vie scolaire et la mise en place d’un PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation).
La sexualité des petits enfants est souvent un taboue pour les parents. Ils l’abordent avec délicatesse ou tâchent de ne jamais en parler clairement. Néanmoins, nos enfants nous surprennent avec leurs questions et leurs manières de découvrir les zones génitales de leur corps. Comment doit-on réagir à l’égard d’une telle situation ?
L’un des parents nous a confié un secret en parlant de l’éveil sexuel chez l’enfant : “mon enfant est en phase de découverte pour ses zones génitales et je n’ai pas pu lui interdire un tel comportement de peur de l’intimider”.
Il est normal que les parents se sentent démunis face aux comportements et questions de leurs jeunes enfants en phase de découverte de leur corps. Le fait de se toucher les organes génitaux n’est pas différent du fait de se toucher la tête, les yeux, le nez, les orteils…
Laisser son enfant explorer sa sexualité est donc nécessaire pour son développement sans lui donner l’impression de faire quelque chose de mal, d’interdit, et qui déplaît à ses parents.
Leur sentiment d’embarras ne doit en aucun cas être affiché ni par la mimique, ni par les gestes, ni par les paroles. Ils doivent agir en toute spontanéité et faire semblant de ne rien voir.
Selon la psychologie de l’enfance la sexualité d’un enfant qui est en développement ne répond pas aux mêmes besoins de l’adulte. Mais cela n’empêche que l’éveil sexuel commence dès la naissance, voire même avant. Chez l’enfant, il s’agit avant tout d’un jeu, d’une découverte et d’une expérimentation de son corps et de ses réactions. Mais petit à petit, cet éveil à la fois affectif, sensuel et sensoriel conduit l’enfant, curieux à apprendre de nouveaux mots (pénis, vulve, intimité, amoureux, etc.) et d’autres représentations.
La communication autour de la sexualité s’entame dès la naissance sans être pour autant verbale et ce par le biais d’une interaction entre l’enfant et ses parents au quotidien avec les gestes, les caresses, l’allaitement, la voix douce de la maman…qui pourraient déclencher une lubrification vaginale chez la petite fille et une érection chez le petit garçon. Les parents ne doivent pas appréhender de telles réactions.
Toutefois, ces réactions peuvent déjà mettre les parents mal à l’aise, en se demandant s’ils font quelque chose de mal. Dans ce sens les sexologues affirment que si on laisse l’enfant sans affection, il risque de s’éveiller plus lentement à son entourage, tandis que l’affection est encline à aiguiser son goût de vivre.
Vers l’âge de deux ans, l’enfant ne cesse de poser la question «C’est quoi ça?». Pour répondre, il faut surtout appeler les choses par leur nom. Ainsi, tout comme un nez est un nez, un pénis est un pénis, une vulve est une vulve. Les mots comme zizi ou une zigounette, les choux, petites graines et autres mots fantaisistes sont à proscrire ! Il ne faut pas non plus assimiler la sexualité et les zones intimes du corps à quelque chose de sale, de honteux. Le langage que l’on tient pour transmettre notre vision de notre corps est essentiel pour inciter les enfants à aimer leur propre corps. Les longs cours d’anatomie ne sont pas du tout recommandés, essayez juste de dire l’essentiel sans tâcher ni d’embellir ni de déformer la vérité, par exemple si votre fille vient vous demander de lui dire ce qu’elle vous montre est un bouton, eh bien vous êtes censé lui expliquer que c’est son clitoris.
Entre 4 et 6 ans, est la période des Pourquoi et des Comment. Dans ce cas au lieu de répondre tout de suite, le parent peut à son tour demander d’abord à l’enfant : «Et toi, qu’en penses-tu?» afin de savoir ou en sont ses connaissances et d’y adapter son discours. De toute manière la réponse doit toujours être ajustée à son expérience et à son rythme. Comme ça le jour où le petit garçon, aura de nombreuses érections et qu’il s’en aperçoit il faut lui expliquer que cela s’appelle une érection et que son pénis monte et redescend ensuite.
Quant à la masturbation, elle est tout à fait naturelle. Voilà pourquoi, l’enfant doit pouvoir s’y adonner sans se sentir coupable pour apprendre le fonctionnement de son corps et pour avoir plus tard une vie sexuelle adulte normale. Il ne faut donc pas le culpabiliser si vous le trouver en train de se caresser ou assimiler sa zone génitale à quelque chose de sale et de déshonorant. Apprenez à votre enfant la notion de l’intimité en lui expliquant que l’intimité est le fait de s’isoler dans sa chambre pour faire toute les choses qu’il aime comme le fait de dessiner et de lire. Initiez-le aux règles de la sécurité en évitant de lui transmettre la peur. La sécurité de son apprentissage de la sexualité est ainsi nécessaire pour le prévenir du viol d’enfant.
Vous avez adopté un enfant après plusieurs années d’attente et des procédures compliquées ? Adopter un enfant est bel et bien un véritable parcours de combattant qui ne s’effectue pas sans écueils tout au long de la démarche. Mais, les problèmes ne s’arrêteront pas avec l’aboutissement de d’adoption, la psychologie de l’enfant adopté est l’un des points qu’il faut étudier avec attention.
Les enfants proposés à l’adoption sont tous des enfants qui ont une histoire et sont soit des orphelins, soit des enfants abandonnés ou retirés. La découverte de la vérité sera pour eux un grand chamboulement qui les introduira dans un état psychologique déplorable.
L’enfant adopté est un enfant à caractère spécial ! Le fait de savoir qu’il a été rejeté dès la naissance où la petite enfance se répercutera sur son estimé de soi et lui fera croire que toute expression d’amour est menacée d’un nouvel abandon, d’où son insécurité affective permanente, qui l’empêchera d’aimer et d’être aimé comme les autres.
Pour ce faire l’intervention d’un psychologue pour enfant est de mise, afin de lui établir un suivi psychologique détaillé lui permettant d’éviter les ressentis négatifs par rapport aux autres.
L’affection et l’amour des parents adoptifs ne sont pas suffisants pour guérir enfants meurtris par l’abandon. Ils vont ainsi souffrir de problèmes de socialisation et auront des difficultés d’intégration à cause de leur manque d’estime de soi et leur peur d’être interrogé par les autres au sujet de leurs racines.
Qu’il soit sujet à une adoption plénière ou une adoption simple, l’adopté a toujours un lien mystérieux pour sa mère biologique. Ce lien conditionnera tous ses actes et le tourmentera jusqu’au moment ou la retrouve.
L’adoption ne sera en aucun cas un remède pour son mal. A contrario, elle lui rappellera qu’il a été rejeté par sa mère et sera très difficile à vivre et pour lui et pour sa famille.
L’adoption d’un enfant est un secret de famille qui pèserait bien lourd sur l’équilibre affectif de ces enfants. Ils ont le droit de connaître leurs origines, leur culture, leur parcours… Mais, leur annoncer la vérité est l’une des épreuves les plus rudes à vivre, c’est pourquoi il faut savoir quand et comment la leur dire en adaptant son langage et ses propos à l’âge de l’enfant.
Certaines études sur la psychologie des enfants adoptifs ont pourtant montré que l’adoption n’est pas forcément vécue avec amertume. Ils existent plusieurs enfants qui ne souffrent pas de troubles psychologiques significatifs d’une quête éperdue d’identité autour de la question des origines et vivre heureux avec leurs parents adoptifs.
Il arrive qu’un enfant naisse sans papa. Néanmoins, un tel fait conduit la maman à se charger de son éducation toute seule sans penser que la présence du père est aussi importante que la sienne. Elle jouera ainsi plusieurs rôles à la fois : maman et papa, éducatrice, soignante et aimante à la fois avec un soupçon d’autorité et le père n’est à ses yeux qu’un simple géniteur.
Faire un enfant seul a un impact sur la vie sociale de l’enfant et peut même représenter un obstacle pour son développement psychologique. Jusqu’à 3 ans, un enfant n’aura que son cercle familial comme référent et n’a pas d’autres sources de comparaison. Mais, dès qu’il est scolarisé, il sera sujet aux regards narquois et critiques acerbes de leurs camarades. Ce qui lui fera très mal.
En outre un enfant a besoin de la présence des deux parents, sa mère et son père. C’est très important pour son équilibre psychologique, et bien sûr selon son sexe, chaque enfant choisit son support de projection : son père ou sa mère. Dans le cas d’un enfant non reconnu par son père, la mère célibataire ne lui laisse pas le choix, il sera forcément conduit à s’identifier à elle.
A cause de l’absence du père, le garçon ne pourra pas aborder la phase œdipienne sans frustration, ce qui l’empêchera de se structurer en tant que homme. Quant à la fille, ses pulsions d’amour «incestueux» ne pourront pas se projeter sur son père, ce qui la conduira plus tard à chercher un autre support et du coup ses relations avec les hommes seraient complexes et souvent soldées par l’échec.
Les mères qui choisissent d’enfanter seules et sans le consentement explicite de leur compagnon exposent donc leur enfant à de sérieux préjudices psychologiques. Dès lors, La psychologie de l’enfant vers 6 ans sera marquée par une faille énorme, c’est-à-dire le fait d’apprendre qu’il est nait d’une union dans laquelle il n’est pas désiré par son père. Et en dépit de tout l’amour et la tendresse que la mère tend à lui prodiguer, l’amour paternel lui fera toujours défaut.
D’après les études de la psychologie de l’enfance, un enfant qui ne connait pas son père, ne pourra pas se construire de manière équilibrée. Il sera pareil à un arbre sans racines et ne pourra pas par conséquent s’épanouir et grandir suffisamment. Non seulement, il subit les jugements des autres et en souffre, mais il sera aussi contraint à trouver des réponses aux questions qu’on lui pose, concernant ses origines. Il se lancera ainsi dans la quête d’identité dans le but de mettre fin ses tourments. La quête peut soit apaiser son mal, si le père l’accepte, soit l’aggraver, si le père le rejette.
Vous êtes-vous déjà demandé comment est né l’ours en peluche ? Après tout, chaque jouet a une origine et une explication de son histoire; et avec l’ours en peluche, cela ne pourrait pas être différent.
Voyons donc l’explication de l’apparition de l’ours en peluche. En fait, il n’y a pas qu’une seule version de l’histoire, mais nous allons vous parler des deux qui existent. Tout commence au XIXe siècle aux États-Unis.
La première version indique que le président américain Theodore Roosevelt aurait été invité à une chasse à l’ours. Cependant, il aurait refusé de participer à l’événement et cela aurait inspiré l’invention de l’ours en peluche. Le jouet s’appelait teddy-bear, en l’honneur du président qui était surnommé Teddy.
L’autre version de l’histoire dit que le président est même allé à la chasse à l’ours, mais a refusé de tuer l’animal. Ce fait a été trop médiatisé et cela a inspiré Morris Michtom à créer l’ours en peluche. Le succès a été tel qu’il lui a permis de créer la Toy Company, qui est l’une des plus grandes entreprises de jouets existantes.
Aujourd’hui, ce produit est disponible en France dans de collections différentes : les peluches de la collection Ours Kiwi produits par Ours Kiwi Paris, les peluches de la collection Steiff Ours de la marque Teddy Steiff vendus par la boutique Calin’Ours, la collection Ours Bellydou de la marque Histoire d’Ours. Pour un cadeau de naissance ou tout autre événement, vous pouvez acheter un ours de couleur blanc, rose, marron. De même, vous pouvez commander des peluches de grande ou de petite taille, une peluche éléphant, un nounours personnalisé… Certaines boutiques en proposent des prix intéressants avec une livraison gratuite.
Vous avez certainement dû avoir un nounours en peluche préféré ou connaître quelqu’un de très proche qui avait un doudou en forme d’ourson célèbre. Les nounours en peluche sont l’un des jouets préférés de certains enfants et jouent également un rôle important dans leur développement. Découvrez maintenant quelques-unes des raisons pour lesquelles les nounours sont importants.
1 – Confort
Selon des chercheurs de l’université de New York, le doudou en forme d’ours en peluche (ou d’autres peluches en forme d’animal) aide à se réconforter en période de stress et de détresse. En effet, l’ours, l’éléphant ou d’autres animaux en peluche représente un morceau de la mère qui est toujours présent. C’est pourquoi, pendant les premières années de sa vie, l’ourson en peluche est très important pour ce sentiment de sécurité, même lorsque la mère n’est pas là.
2 – Perception du monde extérieur
Certains enfants sont attachés à un ours spécifique, surtout dans les premières années de leur vie. Il se trouve que c’est à partir de cet âge que les petits commencent à reconnaître le monde extérieur et à le gérer d’une manière ou d’une autre. Le doudou ours, qui transmet ce sentiment de sécurité et de confort, aide beaucoup dans cette phase de nouvelles découvertes. De cette façon, les enfants ne se sentent pas rejetés par l’absence de leur mère. Ils savent qu’ils ont l’ours et se sentent plus courageux pour explorer le monde extérieur.
3 – Imagination
Le doudou en peluche est aussi un jouet avec lequel on crée des histoires. Ce genre de jeu stimule l’imagination de l’enfant. De plus, l’enfant parle et se défoule même avec l’ourson en peluche, ce qui contribue également au développement émotionnel.
Le divorce est un acte douloureux pour les enfants surtout qu’il nuit à leur intégration sociale. Les enfants de parents divorcés sont plus perturbés et plus agressifs que les autres enfants. Ils sont souvent sujets à des troubles caractériels tels que la violence, les fugues, l’anxiété… Parfois l’agressivité qu’ils éprouvent peut se retourner contre eux et engendrer un comportement suicidaire fréquent notamment chez les jeunes de 15 à 20 ans. Comment faire alors pour annoncer la décision du divorce à ses enfants sans les choquer ? Quand l’annoncer ? Faut-il cacher sa tristesse et prendre sur soi ?
Dans le cas de divorce, le message essentiel à faire passer à son ou à ses enfants est que vous avez pris la décision de divorcer parce que vous n’êtes pas heureux ensemble et que le fait de rester ensemble vous fera très mal et sera gênant pour toute la famille. Il faut par ailleurs lui expliquer que ce sont des problèmes d’adultes et que la faute n’est pas à lui en précisant que la maman et le papa ne manqueront de s’occuper de lui et d’être toujours à ses cotés.
Il est important pour la psychologie de l’enfant de le rassurer et lui dire que le couple parental restera toujours uni même si le couple conjugal est en crise et qu’il grandira entouré de l’appui maternel et de l’appui paternel dans leurs différences. Ainsi ils pourraient s’occuper de son éducation ensemble et subvenir à tous ses besoins dans le respect des modalités de garde.
Pendants les crises conjugale les parents hésitent et se trouvent parfois au bord de la rupture. Inutile de l’annoncer tant que la décision n’est pas encore prise, parce que dans ce cas l’enfant va culpabiliser et penser qu’il est de son ressort d’arranger la situation.
Vous pouvez opter pour des formules comme : « Tu vois que cela ne va pas bien entre ton père et moi. Nous allons réfléchir tous les deux à ce que nous allons faire et nous te dirons ce qu’il en est dès que nous serons décidés. » Et dès que la décision est prise vous pouvez la lui annoncer ensemble. Si vous avez plus d’un enfant, il convient de s’adresser à tout le monde en même temps pour répondre à toutes leurs questions.
L’important, c’est de dire la chose le plus simplement possible, devant tous les enfants réunis. Les petits comme les grands ont droit à la vérité. Ne parlez surtout pas d’une séparation provisoire. Cela va se répercuter sur ses résultats scolaires et peut créer un trouble de comportement chez l’enfant. Mieux vaut lui dire la vérité toute crue que de le laisser espérer et attendre les retrouvailles, sinon il commencera à faire des cauchemars, faire pipi au lit. L’enfant ne doit jamais avoir à choisir entre son père et sa mère, mais cela n’empêche qu’il a tout à fait le droit de dire : « Je veux rester avec papa ou avec maman ! »
Pour en savoir plus sur la psychologie enfantine, n’hésitez pas à visiter le site www.nosbambins.com.
Environ 10% d’enfants sont atteints d’énurésie ou “pipi au lit“. On ne peut parler de cette miction active, complète, inconsciente et involontaire qui se produit pendant le sommeil que vers l’âge de 5 ans, car c’est l’âge où le contrôle physiologique du sphincter vésical est déjà acquis. Il existe l’énurésie primaire quand l’enfant n’est jamais propre et l’énurésie secondaire qui survient après 6 mois. Pour celle-ci, la cause serait une infection urinaire ou une parasitose intestinale. On parle aussi d’une énurésie nocturne isolée qui représente 65 % des cas, l’énurésie diurne isolée (3 %) et des énurésies diurnes ou nocturnes.
L’énurésie diurne ou le fait de faire pipi dans son pantalon pendant la journée lorsque l’enfant est éveillé. A l’école l’enfant qui mouille ses vêtements en classe sera sujet aux moqueries de ses camarades qui vont croire qu’il manque de maturité. Ainsi cet accident très intimidant pour l’enfant sera l’un des plus mauvais souvenirs qui marquera à jamais sa psychologie. Face à ce type d’énurésie, les parents sont souvent beaucoup moins tolérants parce qu’ils pensent que leur enfant provoque presque volontairement ces accidents par pure paresse. Voilà pourquoi un traitement contre l’énurésie doit s’imposer.
Les causes de l’énurésie diurne ne sont pas toujours psychologiques. Ce facteur n’intervient que dans le cas des énurésies secondaires. La plupart des enfants qui font pipi au lit sont des enfants tout à fait normaux vivant dans des familles normales aussi. La cause principale est donc l’hérédité. Ainsi, un enfant dont un parent est énurétique a une chance sur deux de l’être et le risque d’être atteint est de plus de 75 % lorsque les deux parents ont eu ce problème. Mais quand il s’agit de l’énurésie primaire la cause est soit l’immaturité de la vessie soit le trouble hormonal de l’ADH ou Hormone Antidiurétique qui est responsable de la production d’urine.
La périnéologie est une technique permettant d’aborder la prise de conscience périnéale et sphinctérienne de l’enfant. Elle s’est avérée toutefois, infructueuse parce que les parents vont avoir un comportement néfaste vis-à-vis de l’enfant, en pensant bien faire. Face à la difficulté de résoudre les problèmes les parents seront complètement désarmés.
Les thérapies Cognitivo-Comportementales tcc reposent sur des traitements mettant en évidence les éléments cognitifs des parents (vécu qui dicte un mauvais comportement) pour les aider à détecter les conflits liés à l’éducation et qui sont enclins à influencer négativement l’évolution de l’enfant.
Toutefois, dans le cas de ce traitement, les psychiatres tcc sont convaincus que l’enfant ne peut pas être traité sans la collaboration de son environnement parce que l’enfant dépend du comportement de ses parents, de la fratrie, et de l’enseignant. L’approche de la thérapie comportementale et cognitive doit être globale en tenant compte de plusieurs facteurs :
Selon la définition de la psychose infantile cette maladie traitable affecte le cerveau ainsi que la psychologie de l’enfant et contribue à une certaine perte de contact avec la réalité. L’enfant peut ainsi sembler très anxieux, hostile et refusera que quiconque le touche. Il aura une hypersensibilité aux sons, aux odeurs, à la lumière, aux couleurs et aux textures. Si les parents n’y prêtent pas attention son état peut se détériorer avec le temps et il finira par avoir des hallucinations et des délires.
Les prémices des psychoses infantiles de la période de latence se révèlent entre six et douze ans et elles ne sont pas très fréquentes comme les psychoses précoces. En France les psychoses sont classées ainsi :
Les causes de la psychose infantile sont encore discutées mais les spécialistes estiment que ce handicap est dans la plupart des cas dû à deux facteurs majeurs :
Le problème d’un enfant psychotique est qu’il ne parvient pas à se servir de son intelligence de manière pragmatique comme un enfant normal. Il a du mal à supporter le changement, a une attitude de retrait et opte souvent pour des jeux stéréotypés tels que faire tourner un cerceau avec un bâton ou lancer une balle contre un mur. Il ne parvient pas à s’exprimer à temps et il a toujours une image corrompue de soi et des autres. Mais il faut savoir que le degré d’intensité de ces symptômes varie d’un enfant à un autre.
L’anorexie est un trouble du comportement alimentaire (TCA) qui se multiplie dans les pays occidentaux et affecte les adolescents ou les adultes (l’anorexie mentale) et les enfants en bas âge (l’anorexie du bébé).Chez les jeunes et les adolescents cette maladie est liée à la pression sociale des images idéalisées des mannequins. Au sein de la famille, l’anorexie des enfants et des nourrissons est un véritable drame pour les parents qui commencent à culpabiliser en pensant que cette maladie est due à leur manque d’attention.
Les parents ne doivent pas confondre anorexie d’enfant et troubles de l’appétit à cause de certains facteurs tels que : la poussée dentaire, l’infection virale, comme une rhino-pharyngite ou une gastro-entérite, l’infection bactérienne pulmonaire ou urinaire. La perte de l’appétit peut être également due à une intolérance alimentaire ; un trouble du développement psychomoteur ; une maladie grave ou une allergie.
L’anorexie du nourrisson au niveau psychologique est rare. Mais elle peut débuter, en moyenne, à partir du 6ème mois. Il est difficile de la détecter au début puisqu’elle commence souvent par une petite baisse d’appétit, et peu à peu l’enfant ne termine plus son biberon ou son assiette, recrache les morceaux qu’on essaye de lui introduire de force ; serre les lèvres ou tourne la tête et résiste à toutes les manœuvres pour l’inciter à manger. Ensuite, son refus devient de plus en plus fort par rejets plus affirmés de son biberon, ou son assiette en pleurant et en se mettant en colère. Ainsi chaque repas se transformera en un véritable calvaire pour les parents et pour le bébé lui-même. Toutefois, quand une personne étrangère s’occupe de lui, il peut manger avec plaisir.
Causes de l’anorexie
Nous avons demandé à un psy pour enfants de nous relever les causes qui peuvent contribuer à la diminution de l’appétit d’un bébé et il a répondu : “l’appétit peut diminuer à cause d’une infection ou d’une sortie de dents. Il est également possible que l’enfant soit un petit mangeur qui ne parvient jamais à finir son biberon ou son assiette comme l’exigent ses parents. D’autres part l’enfant s’habitue mal aux aliments solides et préférerait continuer à boire son lait, comme avant”.
Dans ce cas les parents doivent respecter les prescriptions des pédiatres concernant la diversification alimentaire des spécialistes.
Mécanisme de l’anorexie
Souvent les parents qui sont face à un bébé anorexique le forcent à manger parce qu’ils sont inquiets. Cette attitude ne fera qu’aggraver la situation et prendra des proportions alarmantes comme le rejet de toute nourriture et les vomissements après un repas forcé. Devant l’insistance des parents le refus des enfants sera une sorte de défense légitime pour dire qu’ils existent.
L’anorexie reste une maladie difficile à soigner mais pour résoudre ce problème, tout d’abord, il est important de ne pas forcer votre enfant à manger, pour ne pas aggraver son blocage face à la nourriture. Tâchez de lui présenter des aliments variés et colorés. Il est également nécessaire d’instaurer un rythme et de respecter les horaires de repas. Enfin, faites votre possible pour aborder les repas sans anxiété et dans la bonne humeur. Mais si malgré vos efforts les troubles persistent, il convient de consulter un professionnel tel que le psychothérapeute ou une personne spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire.