S’il est vrai qu’avec la réouverture de l’école (collège), les parents et les enseignants peuvent être confrontés à certaines nouvelles (heureusement agréables ou utiles !), il est tout aussi vrai que, hélas, ils devront très probablement reprendre les « vieux numéros », y compris les brimades notoires. Certains enseignants de collège disent qu’ils veulent un coup de main pour empêcher le phénomène de s’installer dans leurs classes ou pour désamorcer une dynamique déjà amorcée, ainsi que les parents qui craignent que leur enfant soit harcelé et soit sla victime de cette situation. À cet égard, il est intéressant de noter que l’on ne considère guère son propre enfant comme une brute possible… La fonction de protection semble parfois éclipser la fonction éducative, toutes deux étant en fait fondamentales dans les soins et la croissance des enfants. Pourtant, comme nous le verrons plus tard, le tyran a son propre « profil » et, par ses actes d’intimidation, il exprime des besoins et un malaise qu’il faut bien lire pour intervenir efficacement, au bénéfice de tous. Mais partons dans l’ordre, en partant du cadre et de la description du phénomène.
Tout d’abord, bien qu’on en ait beaucoup parlé ces dernières années, il faut dire que le harcèlement scolaire n’est pas un phénomène récent bien qu’il fasse partie des faits actuels : il n’est pas facile d’établir exactement depuis combien de temps il existe, il a certainement pris une identité propre et donc une reconnaissance depuis les années 70, grâce aux études pionnières d’Olweus, puis a été porté à l’attention des universitaires italiens à la fin des années 90.
Comme dans tout phénomène complexe, il n’est pas possible d’identifier une cause unique et définie du harcèlement et de l’intimidation selon le modèle linéaire désormais obsolète, au contraire, on peut identifier plusieurs variables qui jouent le rôle de cause dans un modèle multifactoriel et circulaire. Parmi les éléments de la « fragilité psychosociale » qui peuvent jouer un rôle dans le soutien du phénomène scolaire aujourd’hui, je voudrais souligner la place croissante accordée à la logique du pouvoir dans différents contextes sociaux et l’affaiblissement de la fonction éducative de l’école ou de l’établissement (lycée) et des familles. Le contexte des pairs devient alors le terrain sur lequel on peut jouer agressivement certains besoins non satisfaits. Un autre facteur de risque (tant pour le harceleur ou l’intimidateur que pour la victime), peut être de grandir dans une situation ou un environnement où il y a de la violence domestique, c’est-à-dire d’être exposé à un modèle relationnel régulé sur (l’abus de) pouvoir, avec une dynamique victime-construction.
Internet peut donc, comme nous le savons, être une arme supplémentaire et dangereuse à portée de main : le cyberharcèlement utilise l’anonymat et la vitrine virtuelle pour frapper sournoisement et douloureusement la victime, la diffamer, l’exclure : la pierre est jetée et la main est cachée (derrière un profil virtuel, précisément), la personne victime est harcelée et « lapidée » avec la conviction/excuse que ce ne sera pas cette seule pierre pour la tuer et au lieu de cela … Nous devons malheureusement accepter cette nouvelle forme insidieuse de harcèlement qui va de pair avec le direct (avec l’agression physique ou verbale) et l’indirect (commérages et exclusion, action dans le cadre scolaire).
Quant aux victimes de harcèlement et de brimades, elles sont généralement anxieuses, peu sûres d’elles, ont une faible estime de soi et sont isolées en classe. Parfois, ils sont porteurs d’une « différence » qui les rend d’une certaine manière plus facilement attaquables (par exemple : homosexualité, surpoids, faibles aptitudes sociales ou intellectuelles, style non à la mode).
Comme nous le savons, il arrive souvent que les enseignants de collège et les parents ne remarquent pas ce qui se passe presque sous leur nez…pourquoi ? ! Disons qu’il n’est pas toujours facile de reconnaître la victime du harcèlement au premier coup d’œil car (et c’est ce que fait le groupe d’intimidateurs et qui maintient le circuit actif), vaincu par le sentiment de honte et de peur, il aura tendance à cacher le harcèlement subi. Il peut alors être utile de prêter attention à d’autres signaux, bien que non spécifiques : les enfants et les adolescents communiquent beaucoup par le canal non verbal (comportement et corps) plutôt que par les mots, de sorte que des attitudes inhabituelles de retrait, de somatisation, de perturbation du comportement alimentaire peuvent apparaître.
Quant au tyran ou au harceleur, l’image du tyran avec une faible estime de soi et un passé familial problématique a été démentie par des études plus récentes : il s’agit généralement d’un garçon avec une forte estime de soi, une faible tolérance à la frustration, souvent gâté par ses parents. Par son comportement agressif, le tyran exprime son besoin de pouvoir et de domination sur les autres : il recherche la popularité, le respect et le consensus au sein du groupe. En d’autres termes, il se sent comme un leader, mais il n’est pas un leader du tout, car il lui manque les caractéristiques de base pour exercer un leadership réel et sain : l’empathie, la capacité à impliquer et à valoriser les autres, le sens de la communauté. Son comportement semble donc parler de fragilité (entendue comme « manque de »), mais pas d’insécurité.
Il est intéressant de souligner, en outre, que le passage du statut de victime à celui de brute n’est pas à exclure : dans certains cas, c’est-à-dire lorsqu’un garçon ou un enfant qui est victime d’un harcèlement ou d’une violence physique devient une s par la suite, en raison d’un processus psychologique connu sous le nom d' »identification à l’agresseur », qui lui permet également de se défendre contre une agression future.
Autre élément intéressant : il ne semble pas y avoir de grandes différences entre les hommes et les femmes en termes d’incidence du phénomène, mais seulement dans les modalités. Comme l’agressivité féminine a tendance à s’exprimer principalement par un comportement verbal, les harceleurs visent à nuire à la victime dans ses relations sociales par l’isolement, les commérages, les critiques. Mais certains reportages récents semblent dire qu’il y a une exception à la règle, voire une nouvelle réalité : même les filles peuvent exercer ce qu’on appelle une intimidation directe, avec violence physique.
Nous voyons trois indications qui, en explorant le problème de la montagne à la vallée, pour ainsi dire, peuvent aider à le gérer : elle peut se faire à la fois par le biais d’ateliers et de projets thématiques (qui peuvent offrir un soutien et une formation aux enseignants, mais aussi travailler avec les enfants) et sur un spectre plus large en faisant de l’éducation émotionnelle, en utilisant des méthodes éducatives coopératives et empathiques. La figure du psychologue est une ressource précieuse dans la planification et/ou la coordination de ces activités.
Parfois, les parents et les enseignants peuvent être tentés de lire comme un « simple ragazzata » quelque chose qui mérite une attention différente, alors qu’il est important d’intervenir tôt pour éviter une véritable dynamique de harcèlement.
Comme le harcèlement fait surface, il est important qu’il soit reconnu comme tel et qu’il y ait une réponse synergique et cohérente de la part des parents et des enseignants. Nier ou déprécier ce qui s’est passé est très dommageable. Les enfants, et plus encore les adolescents, ont besoin d’adultes responsables, capables de « tenir » et de réagir à leur comportement agressif ou souffrant, si nécessaire de les protéger et de les guider. L’adulte délégant ou effrayé non seulement n’aide pas les enfants dans leur chemin de croissance mais les endommage.
Comme nous l’avons déjà mentionné, la psychologie dispose de plusieurs outils à mettre en place pour la prévention du harcèlement, ainsi que pour le soutien des différents acteurs impliqués dans le phénomène : les écoles, les familles et les enfants en ont tant besoin !
Ensuite, il y a les outils de traitement propres à la psychothérapie, auxquels on peut s’adresser : la psychothérapie peut vous offrir un espace d’écoute et de malaise accueillant utile pour trouver la force de sortir du rôle passif qui alimente le circuit. Souvent, un jeune adulte qui a été secrètement harcelé pendant ses années scolaires arrive en thérapie. Dans ce cas, la narration et la révision de son histoire et de la situation exacte peuvent aider à élaborer ses expériences douloureuses et à trouver les clés pour se sortir de situations de passivité similaires dans le présent.
Il est rare que le harceleur ou le tyran vienne en thérapie pendant la période scolaire, fort de son « succès » auprès de ses pairs. Cela peut se produire après, lorsque, après l’école, sa popularité s’estompe et que la stigmatisation sociale des comportements agressifs devient plus forte. Le travail sera axé sur ses compétences sociales, son estime de soi, etc.
Il n’est pas rare qu’un enseignant de collège fasse suivre une thérapie aux parents d’enfants victimes d’un harcèlement, de violences ou d’intimidations : dans ce cas, il s’efforce de soutenir leur capacité souvent fragile d’intervenir correctement et rapidement auprès de leurs enfants.
S’il est vrai qu’avec la réouverture de l’établissement scolaire, les parents et les enseignants de collège peuvent être confrontés à certaines nouvelles (heureusement agréables ou utiles !), il est tout aussi vrai que, hélas, ils devront très probablement reprendre les « vieux numéros », y compris les brimades notoires. Certains enseignants disent qu’ils veulent un coup de main pour empêcher le phénomène de harcèlement harcèlement scolaire de s’installer dans leurs classes ou pour désamorcer une dynamique déjà amorcée, ainsi que les parents qui craignent que leur enfant en soit la victime. À cet égard, il est intéressant de noter que l’on ne considère guère son propre enfant comme une brute possible… La fonction de protection semble parfois éclipser la fonction éducative, toutes deux étant en fait fondamentales dans les soins et la croissance des enfants. Pourtant, comme nous le verrons plus tard, le tyran a son propre « profil » et, par ses actes d’intimidation, il exprime des besoins et un malaise qu’il faut bien lire pour intervenir efficacement, au bénéfice de tous. Mais partons dans l’ordre, en partant du cadre et de la description du phénomène.
Tout d’abord, bien qu’on en ait beaucoup parlé ces dernières années, il faut dire que le harcèlement n’est pas un phénomène récent encore qu’il fasse partie des faits actuels : il n’est pas facile d’établir exactement depuis combien de temps il existe, il a certainement pris une identité propre et donc une reconnaissance depuis les années 70, grâce aux études pionnières d’Olweus, puis a été porté à l’attention des universitaires italiens à la fin des années 90.
Comme dans tout phénomène complexe, il n’est pas possible d’identifier une cause unique et définie de l’intimidation selon le modèle linéaire désormais obsolète, au contraire, on peut identifier plusieurs variables qui jouent le rôle de cause dans un modèle multifactoriel et circulaire. Parmi les éléments de la « fragilité psychosociale » qui peuvent jouer un rôle dans le soutien du phénomène scolaire aujourd’hui, je voudrais souligner la place croissante accordée à la logique du pouvoir dans différents contextes sociaux et l’affaiblissement de la fonction éducative de l’école ou de l’établissement (lycée) et des familles. Le contexte des pairs devient alors le terrain sur lequel on peut jouer agressivement certains besoins non satisfaits. Un autre facteur de risque (tant pour le harceleur ou l’intimidateur que pour la victime), peut être de grandir dans une situation ou un environnement où il y a de la violence domestique, c’est-à-dire d’être exposé à un modèle relationnel régulé sur (l’abus de) pouvoir, avec une dynamique victime-construction.
Internet peut donc, comme nous le savons, être une arme supplémentaire et dangereuse à portée de main : le cyberharcèlement utilise l’anonymat et la vitrine virtuelle pour frapper sournoisement et douloureusement la victime, la diffamer, l’exclure : la pierre est jetée et la main est cachée (derrière un profil virtuel, précisément), la personne victime est harcelée et « lapidée » avec la conviction/excuse que ce ne sera pas cette seule pierre pour la tuer et au lieu de cela … Nous devons malheureusement accepter cette nouvelle forme insidieuse de harcèlement qui va de pair avec le direct (avec les violences physiques ou verbales) et l’indirect (commérages et exclusion, action dans le cadre scolaire).
Quant aux victimes de brimades, elles sont généralement anxieuses, peu sûres d’elles, ont une faible estime de soi et sont isolées en classe. Parfois, ils sont porteurs d’une « différence » qui les rend d’une certaine manière plus facilement attaquables (par exemple : homosexualité, surpoids, faibles aptitudes sociales ou intellectuelles, style non à la mode).
Comme nous le savons, il arrive souvent que les enseignants et les parents ne remarquent pas ce qui se passe presque sous leur nez…pourquoi ? ! Disons qu’il n’est pas toujours facile de reconnaître la victime de violences au premier coup d’œil car (et c’est ce que fait le groupe de harceleurs et qui maintient le circuit actif), vaincu par le sentiment de honte et de peur, il aura tendance à cacher le harcèlement subi. Il peut alors être utile de prêter attention à d’autres signaux, bien que non spécifiques : les enfants et les adolescents communiquent beaucoup par le canal non verbal (comportement et corps) plutôt que par les mots, de sorte que des attitudes inhabituelles de retrait, de somatisation, de perturbation du comportement alimentaire peuvent apparaître.
Quant au harceleur, l’image du tyran avec une faible estime de soi et un passé familial problématique a été démentie par des études plus récentes : il s’agit généralement d’un garçon avec une forte estime de soi, une faible tolérance à la frustration, souvent gâté par ses parents. Par son comportement agressif, le tyran exprime son besoin de pouvoir et de domination sur les autres : il recherche la popularité, le respect et le consensus au sein du groupe. En d’autres termes, il se sent comme un leader, mais il n’est pas un leader du tout, car il lui manque les caractéristiques de base pour exercer un leadership réel et sain : l’empathie, la capacité à impliquer et à valoriser les autres, le sens de la communauté. Son comportement semble donc parler de fragilité (entendue comme « manque de »), mais pas d’insécurité. Il est intéressant de souligner, en outre, que le passage du statut de victime à celui de brute n’est pas à exclure : dans certains cas, c’est-à-dire lorsqu’un garçon ou un enfant qui est victime d’un harcèlement ou d’une violence physique devient une s par la suite, en raison d’un processus psychologique connu sous le nom d' »identification à l’agresseur », qui lui permet également de se défendre contre une agression future.
Autre élément intéressant : il ne semble pas y avoir de grandes différences entre les hommes et les femmes en termes d’incidence du phénomène, mais seulement dans les modalités. Comme l’agressivité féminine a tendance à s’exprimer principalement par un comportement verbal, les brutes visent à nuire à la victime dans ses relations sociales par l’isolement, les commérages, les critiques. Mais certains reportages récents semblent dire qu’il y a une exception à la règle, voire une nouvelle réalité : même les filles peuvent exercer ce qu’on appelle une intimidation directe, avec violences physiques.
Nous voyons trois indications qui, en explorant le problème de la montagne à la vallée, pour ainsi dire, peuvent aider à le gérer : elle peut se faire à la fois par le biais d’ateliers et de projets thématiques (qui peuvent offrir un soutien et une formation aux enseignants, mais aussi travailler avec les enfants) et sur un spectre plus large en faisant de l’éducation émotionnelle, en utilisant un procédé d’enseignement basé sur des méthodes éducatives coopératives et empathiques. La figure du psychologue est une ressource précieuse dans la planification et/ou la coordination de ces activités.
Parfois, les parents et les enseignants peuvent être tentés de lire comme un « simple ragazzata » quelque chose qui mérite une attention différente, alors qu’il est important d’intervenir tôt pour éviter une véritable dynamique d’intimidation. Comme le harcèlement fait surface, il est important qu’il soit reconnu comme tel et qu’il y ait une réponse synergique et cohérente de la part des parents et des enseignants. Nier ou déprécier ce qui s’est passé est très dommageable. Les enfants, et plus encore les adolescents, ont besoin d’adultes responsables, capables de « tenir » et de réagir à leur comportement agressif ou souffrant, si nécessaire de les protéger et de les guider. L’adulte délégant ou effrayé non seulement n’aide pas les enfants dans leur chemin de croissance mais les endommage.
Comme nous l’avons déjà mentionné, la psychologie dispose de plusieurs outils à mettre en place pour la prévention du harcèlement, ainsi que pour le soutien des différents acteurs impliqués dans le phénomène : les écoles, les familles et les enfants en ont tant besoin !
Ensuite, il y a les outils de traitement propres à la psychothérapie, auxquels on peut s’adresser : la psychothérapie peut vous offrir un espace d’écoute et de malaise accueillant utile pour trouver la force de sortir du rôle passif qui alimente le circuit. Souvent, un jeune adulte qui a été secrètement harcelé pendant ses années scolaires arrive en thérapie. Dans ce cas, la narration et la révision de son histoire et de la situation exacte peuvent aider à élaborer ses expériences douloureuses et à trouver les clés pour se sortir de situations de passivité similaires dans le présent.
Il est rare que les harceleurs viennent en thérapie pendant la période scolaire, fort de leur « succès » auprès de leurs pairs. Cela peut se produire après, lorsque, après l’école, leur popularité s’estompe et que la stigmatisation sociale des comportements agressifs devient plus forte. Le travail sera axé sur leurs compétences sociales, leur estime de soi, etc. Il n’est pas rare qu’un enseignant de collège fasse suivre une thérapie aux parents d’enfants victimes d’un harcèlement, de violences ou d’intimidations : dans ce cas, il s’efforce de soutenir leur capacité souvent fragile d’intervenir correctement et rapidement auprès de leurs enfants.
S’il est vrai qu’avec la réouverture de l’école, les parents et les enseignants peuvent être confrontés à certaines nouvelles (heureusement agréables ou utiles !), il est tout aussi vrai que, hélas, ils devront très probablement reprendre les « vieux numéros », y compris les brimades notoires. Souvent les enseignants demandent de l’aide pour empêcher le phénomène de s’installer dans leurs classes ou pour désamorcer une dynamique déjà amorcée, ainsi que les parents qui craignent que leur enfant en soit la victime. À cet égard, il est intéressant de noter que l’on ne considère guère son propre enfant comme une brute possible… La fonction de protection semble parfois éclipser la fonction éducative, toutes deux étant en fait fondamentales dans les soins et la croissance des enfants. Pourtant, comme nous le verrons plus tard, le tyran a son propre « profil » et, par ses actes d’intimidation, il exprime des besoins et un malaise qu’il faut bien lire pour intervenir efficacement, au bénéfice de tous. Mais partons dans l’ordre, en partant du cadre et de la description du phénomène.
Tout d’abord, bien qu’on en ait beaucoup parlé ces dernières années, il faut dire que le harcèlement scolaire n’est pas un phénomène récent : il n’est pas facile d’établir exactement depuis combien de temps il existe, il a certainement pris une identité propre et donc une reconnaissance depuis les années 70, grâce aux études pionnières d’Olweus, puis a été porté à l’attention des universitaires italiens à la fin des années 90.
Comme dans tout phénomène complexe, il n’est pas possible d’identifier une cause unique et définie de l’intimidation selon le modèle linéaire désormais obsolète, au contraire, on peut identifier plusieurs variables qui jouent le rôle de cause dans un modèle multifactoriel et circulaire. Parmi les éléments de la « fragilité psychosociale » qui peuvent jouer un rôle dans le soutien du phénomène scolaire aujourd’hui. Le contexte des pairs devient alors le terrain sur lequel on peut jouer agressivement certains besoins non satisfaits. Un autre facteur de risque (tant pour le harceleur ou l’intimidateur que pour la victime), peut être de grandir dans une situation ou un environnement où il y a de la violence domestique, c’est-à-dire d’être exposé à un modèle relationnel régulé sur (l’abus de) pouvoir, avec une dynamique victime-construction.
Internet peut donc, comme nous le savons, être une arme supplémentaire et dangereuse à portée de main : la cyberintimidation ou cyberharcèlement utilise l’anonymat et la vitrine virtuelle pour frapper sournoisement et douloureusement la victime, la diffamer, l’exclure : la pierre est jetée et la main est cachée (derrière un profil virtuel, précisément), la personne victime est harcelée et « lapidée » avec la conviction/excuse que ce ne sera pas cette seule pierre pour la tuer et au lieu de cela … Nous devons malheureusement accepter cette nouvelle forme insidieuse d’intimidation ou de harcèlement qui va de pair avec le direct (avec l’agression physique ou verbale) et l’indirect (commérages et exclusion, action dans le cadre scolaire).
Quant aux victimes de harcèlement et de brimades, elles sont généralement anxieuses, peu sûres d’elles, ont une faible estime de soi et sont isolées en classe. Parfois, ils sont porteurs d’une « différence » qui les rend d’une certaine manière plus facilement attaquables (par exemple : homosexualité, surpoids, faibles aptitudes sociales ou intellectuelles, style non à la mode).
Comme nous le savons, il arrive souvent que les enseignants et les parents ne remarquent pas ce qui se passe presque sous leur nez…pourquoi ? ! Disons qu’il n’est pas toujours facile de reconnaître la victime de l’intimidation au premier coup d’œil car (et c’est ce que fait l’intimidateur et qui maintient le circuit actif), vaincu par le sentiment de honte et de peur, il aura tendance à cacher le harcèlement subi. Il peut alors être utile de prêter attention à d’autres signaux, bien que non spécifiques : les enfants et les adolescents communiquent beaucoup par le canal non verbal (comportement et corps) plutôt que par les mots, de sorte que des attitudes inhabituelles de retrait, de somatisation, de perturbation du comportement alimentaire peuvent apparaître.
Quant au tyran, l’image du tyran avec une faible estime de soi et un passé familial problématique a été démentie par des études plus récentes : il s’agit généralement d’un garçon avec une forte estime de soi, une faible tolérance à la frustration, souvent gâté par ses parents. Par son comportement agressif, le tyran exprime son besoin de pouvoir et de domination sur les autres : il recherche la popularité, le respect et le consensus au sein du groupe. En d’autres termes, il se sent comme un leader, mais il n’est pas un leader du tout, car il lui manque les caractéristiques de base pour exercer un leadership réel et sain : l’empathie, la capacité à impliquer et à valoriser les autres, le sens de la communauté. Son comportement semble donc parler de fragilité (entendue comme « manque de »), mais pas d’insécurité.
Il est intéressant de souligner, en outre, que le passage du statut de victime à celui de brute n’est pas à exclure : dans certains cas, c’est-à-dire lorsqu’un garçon ou un enfant qui est victime d’un harcèlement ou d’une violence physique devient une brute par la suite, en raison d’un processus psychologique connu sous le nom d' »identification à l’agresseur », qui lui permet également de se défendre contre une agression future.
Autre élément intéressant : il ne semble pas y avoir de grandes différences entre les hommes et les femmes en termes d’incidence du phénomène, mais seulement dans les modalités. Comme l’agressivité féminine a tendance à s’exprimer principalement par un comportement verbal, les brutes visent à nuire à la victime dans ses relations sociales par l’isolement, les commérages, les critiques. Mais certains reportages récents semblent dire qu’il y a une exception à la règle, voire une nouvelle réalité : même les filles peuvent exercer ce qu’on appelle une intimidation directe, avec violence physique.
Nous voyons trois indications qui, en explorant le problème de la montagne à la vallée, pour ainsi dire, peuvent aider à le gérer : elle peut se faire à la fois par le biais d’ateliers et de projets thématiques (qui peuvent offrir un soutien et une formation aux enseignants, mais aussi travailler avec les enfants) et sur un spectre plus large en faisant de l’éducation émotionnelle, en utilisant des méthodes éducatives coopératives et empathiques. La figure du psychologue est une ressource précieuse dans la planification et/ou la coordination de ces activités.
Parfois, les parents et les enseignants peuvent être tentés de lire comme un « simple ragazzata » quelque chose qui mérite une attention différente, alors qu’il est important d’intervenir tôt pour éviter une véritable dynamique d’intimidation.
Comme le harcèlement fait surface, il est important qu’il soit reconnu comme tel et qu’il y ait une réponse synergique et cohérente de la part des parents et des enseignants. Nier ou déprécier ce qui s’est passé est très dommageable. Les enfants, et plus encore les adolescents, ont besoin d’adultes responsables, capables de « tenir » et de réagir à leur comportement agressif ou souffrant, si nécessaire de les protéger et de les guider. L’adulte délégant ou effrayé non seulement n’aide pas les enfants dans leur chemin de croissance mais les endommage.
Comme nous l’avons déjà mentionné, la psychologie dispose de plusieurs outils à mettre en place pour la prévention du harcèlement, ainsi que pour le soutien des différents acteurs impliqués dans le phénomène : les écoles, les familles et les enfants en ont tant besoin !
Ensuite, il y a les outils de traitement propres à la psychothérapie, auxquels on peut s’adresser : la psychothérapie peut vous offrir un espace d’écoute et de malaise accueillant utile pour trouver la force de sortir du rôle passif qui alimente le circuit. Souvent, un jeune adulte qui a été secrètement harcelé pendant ses années scolaires arrive en thérapie. Dans ce cas, la narration et la révision de son histoire et de la situation exacte peuvent aider à élaborer ses expériences douloureuses et à trouver les clés pour se sortir de situations de passivité similaires dans le présent.
Il est rare que le harceleur ou le tyran vienne en thérapie pendant la période scolaire, fort de son « succès » auprès de ses pairs. Cela peut se produire après, lorsque, après l’école, sa popularité s’estompe et que la stigmatisation sociale des comportements agressifs devient plus forte. Le travail sera axé sur ses compétences sociales, son estime de soi, etc.
S’il est vrai qu’avec la réouverture de l’école, les parents et les enseignants peuvent être confrontés à certaines nouvelles, il est tout aussi vrai que, hélas, ils devront très probablement reprendre les « vieux numéros », y compris les brimades notoires. J’entends souvent les enseignants dire qu’ils veulent un coup de main pour empêcher le phénomène de s’installer dans leurs classes ou pour désamorcer une dynamique déjà amorcée, ainsi que les parents qui craignent que leur enfant en soit la victime. À cet égard, il est intéressant de noter que l’on ne considère guère son propre enfant comme une brute possible
… La fonction de protection semble parfois éclipser la fonction éducative, toutes deux étant en fait fondamentales dans les soins et la croissance des enfants. Pourtant, comme nous le verrons plus tard, le tyran a son propre « profil » et, par ses actes d’intimidation, il exprime des besoins et un malaise qu’il faut bien lire pour intervenir efficacement, au bénéfice de tous. Mais partons dans l’ordre, en partant du cadre et de la description du phénomène.
Tout d’abord, bien qu’on en ait beaucoup parlé ces dernières années, il faut dire que le bullying n’est pas un phénomène récent : il n’est pas facile d’établir exactement depuis combien de temps il existe, il a certainement pris une identité propre et donc une reconnaissance depuis les années 70, grâce aux études pionnières d’Olweus, puis a été porté à l’attention des universitaires italiens à la fin des années 90.
Comme dans tout phénomène complexe, il n’est pas possible d’identifier une cause unique et définie de l’intimidation selon le modèle linéaire désormais obsolète, au contraire, on peut identifier plusieurs variables qui jouent le rôle de cause dans un modèle multifactoriel et circulaire. Parmi les éléments de la « fragilité psychosociale » qui peuvent jouer un rôle dans le soutien du phénomène aujourd’hui, je voudrais souligner la place croissante accordée à la logique du pouvoir dans différents contextes sociaux et l’affaiblissement de la fonction éducative de l’école et des familles. Le contexte des pairs devient alors le terrain sur lequel on peut jouer agressivement certains besoins non satisfaits. Un autre facteur de risque (tant pour l’intimidateur que pour la victime) peut être de grandir dans un environnement où il y a de la violence domestique, c’est-à-dire d’être exposé à un modèle relationnel régulé sur (l’abus de) pouvoir, avec une dynamique victime-construction.
Internet peut donc, comme nous le savons, être une arme supplémentaire et dangereuse à portée de main : la cyberintimidation utilise l’anonymat et la vitrine virtuelle pour frapper sournoisement et douloureusement la victime, la diffamer, l’exclure : la pierre est jetée et la main est cachée (derrière un profil virtuel, précisément), la personne est « lapidée » avec la conviction/excuse que ce ne sera pas cette seule pierre pour la tuer et au lieu de cela … Nous devons malheureusement accepter cette nouvelle forme insidieuse d’intimidation qui va de pair avec le direct (avec l’agression physique ou verbale) et l’indirect (commérages et exclusion, action dans le cadre scolaire).
Quant aux victimes de brimades, elles sont généralement anxieuses, peu sûres d’elles, ont une faible estime de soi et sont isolées en classe. Parfois, ils sont porteurs d’une « différence » qui les rend d’une certaine manière plus facilement attaquables (par exemple : homosexualité, surpoids, faibles aptitudes sociales ou intellectuelles, style non à la mode).
Comme nous le savons, il arrive souvent que les enseignants et les parents ne remarquent pas ce qui se passe presque sous leur nez…pourquoi ? ! Disons qu’il n’est pas toujours facile de reconnaître la victime de l’intimidation au premier coup d’œil, car (et c’est ce que fait l’intimidateur et qui maintient le circuit actif), vaincu par le sentiment de honte et de peur, il aura tendance à cacher le harcèlement subi. Il peut alors être utile de prêter attention à d’autres signaux, bien que non spécifiques : les enfants et les adolescents communiquent beaucoup par le canal non verbal (comportement et corps) plutôt que par les mots, de sorte que des attitudes inhabituelles de retrait, de somatisation, de perturbation du comportement alimentaire peuvent apparaître.
Quant à l’intimidateur, l’image du tyran avec une faible estime de soi et un passé familial problématique a été démentie par des études plus récentes : il s’agit généralement d’un garçon avec une forte estime de soi, une faible tolérance à la frustration, souvent gâté par ses parents. Par son comportement agressif, le tyran exprime son besoin de pouvoir et de domination sur les autres : il recherche la popularité, le respect et le consensus au sein du groupe. En d’autres termes, il se sent comme un leader, mais il n’est pas un leader du tout, car il lui manque les caractéristiques de base pour exercer un leadership réel et sain : l’empathie, la capacité à impliquer et à valoriser les autres, le sens de la communauté. Son comportement semble donc parler de fragilité (entendue comme « manque de »), mais pas d’insécurité.
Je pense qu’il est intéressant de souligner, en outre, que le passage du statut de victime à celui de brute n’est pas à exclure : dans certains cas, c’est-à-dire lorsqu’un garçon qui est victime de brimades devient une brute par la suite, en raison d’un processus psychologique connu sous le nom d' »identification à l’agresseur », qui lui permet également de se défendre contre une agression future.
Autre élément intéressant : il ne semble pas y avoir de grandes différences entre les hommes et les femmes en termes d’incidence du phénomène, mais seulement dans les modalités. Comme l’agressivité féminine a tendance à s’exprimer principalement par un comportement verbal, les brutes visent à nuire à la victime dans ses relations sociales par l’isolement, les commérages, les critiques. Mais certains reportages récents semblent dire qu’il y a une exception à la règle, voire une nouvelle réalité : même les filles peuvent exercer ce qu’on appelle une intimidation directe, avec violence physique.
Nous voyons trois indications qui, en explorant le problème de la montagne à la vallée, pour ainsi dire, peuvent aider à le gérer :
Elle peut se faire à la fois par le biais d’ateliers et de projets thématiques (qui peuvent offrir un soutien et une formation aux enseignants, mais aussi travailler avec les enfants) et sur un spectre plus large en faisant de l’éducation émotionnelle, en utilisant des méthodes éducatives coopératives et empathiques. La figure du psychologue est une ressource précieuse dans la planification et/ou la coordination de ces activités.
Parfois, les parents et les enseignants peuvent être tentés de lire comme un « simple ragazzata » quelque chose qui mérite une attention différente, alors qu’il est important d’intervenir tôt pour éviter une véritable dynamique d’intimidation.
Comme le harcèlement fait surface, il est important qu’il soit reconnu comme tel et qu’il y ait une réponse synergique et cohérente de la part des parents et des enseignants. Nier ou déprécier ce qui s’est passé est très dommageable. Les enfants, et plus encore les adolescents, ont besoin d’adultes responsables, capables de « tenir » et de réagir à leur comportement agressif ou souffrant, si nécessaire de les protéger et de les guider. L’adulte effrayé non seulement n’aide pas les enfants dans leur voie de développement, mais les endommagent psychologiquement.
Comme nous l’avons déjà mentionné, la psychologie dispose de plusieurs outils à mettre en place pour la prévention du harcèlement, ainsi que pour le soutien des différents acteurs impliqués dans le phénomène : les écoles, les familles et les enfants en ont tant besoin !
Ensuite, il y a les outils de traitement propres à la psychothérapie, auxquels on peut s’adresser :
La psychothérapie peut vous offrir un espace d’écoute et de malaise accueillant utile pour trouver la force de sortir du rôle passif qui alimente le circuit. Souvent, les jeunes adultes qui ont été secrètement harcelés pendant leurs années scolaires arrivent en thérapie. Dans ce cas, la narration et la révision de leur histoire peuvent aider à élaborer leurs expériences douloureuses et à trouver les clés pour se sortir de situations de passivité similaires dans le présent.
Il est rare que le tyran vienne en thérapie pendant la période scolaire, fort de son « succès » auprès de ses pairs. Cela peut se produire après, lorsque, après l’école, sa popularité s’estompe et que la stigmatisation sociale des comportements agressifs devient plus forte. Le travail sera axé sur ses compétences sociales, son estime de soi, etc.
Il n’est pas rare que je fasse suivre une thérapie aux parents d’enfants victimes de brimades ou d’intimidation : dans ce cas, je m’efforce de soutenir leur capacité souvent fragile d’intervenir correctement et rapidement auprès de leurs enfants.
Même si nous savons que par les forces de la nature, les êtres chers disparaîtront un jour. Cette idée semble très claire dans nos esprits, mais le poids de la réalité au moment où nous sommes confrontés à une telle situation présente une grande douleur. La mort est certaine, mais faire face au chagrin de la perte est une autre chose. Une personne endeuillée se doit alors de faire face à cette absence. Il s’agit alors de mettre en place un processus deuil qui a pour but de surmonter cette perte personne.
La mort d’une mère, d’un père, d’un frère ou même d’un mari, engage la personne en deuil à faire face à une réalité. Souvent on pense que c’est un cauchemar et ne pas vouloir vivre avec cette réalité. Si on le nourrit, il déclenche entre autres une dépression, de l’anxiété, une perte de poids, etc. Cela atteint en effet la santé. La tristesse et le chagrin sont des sentiments que toute personne endeuillée ressente. C’est à ce moment qu’un psychologue peut aider. Comment peut-il aider ?
Le psychologue est généralement sollicité lorsque la situation s’est aggravée et qu’il ne semble plus possible de la résoudre avec l’aide et le soutien de la famille et des amis.
La personne qui fait face à un deuil se rend compte que les forces utilisées pour surmonter ce sentiment ne donnent pas de résultats. À cette période, certaines personnes cessent de manger, de boire, de parler et de sortir pour accepter une aide extérieure. En général, ces personnes sont présentées à un psychologue par leur famille ou leurs amis, mais rarement par le patient lui-même.
Le chemin du deuil est semé d’embûches. Les étapes de deuil varient d’une personne à une autre. Mon expérience dans le domaine des soins cliniques me fait réaliser que la majorité des personnes endeuillées qui viennent me voir ressentent un sentiment de culpabilité, qu’elles n’ont pas eu le temps d’exprimer ce qu’elles veulent maintenant : demander pardon, aimer sincèrement, rendre des faveurs, etc.
Cet ensemble de choses génère chez certaines personnes des actions telles que : l’isolement (ne pas parler, ne pas sortir), la perte d’appétit ou l’excès d’appétit, pensez à ce que vous avez cessé de faire, etc.
Et la façon de gagner le deuil est totalement à l’opposé de ce qui a été dit auparavant. Il est nécessaire que le patient comprenne que tout a un temps. Le chagrin et la tristesse font parties du processus deuil pour la mort et de l’absence d’une personne aimée, mais qu’il ne peut pas être nourri. C’est vous qui déterminez la durée du deuil et non celui qui régit vos actions au point de ne plus pouvoir les contrôler.
Si vous vous trouvez dans une situation extrême dans le processus de deuil ou si vous avez des difficultés à faire face à la situation, n’hésitez pas à demander l’aide d’un psychologue professionnel. Il vous aidera à comprendre l’étape deuil et à le vivre sainement.
Les fondements d’une bonne entente familiale sont l’affection, la confiance, la concertation, le respect et l’optimisme. Mais ce n’est pas toujours le cas. Parfois on ne s’entend pas, et même on ne s’aime pas autant qu’il le faudrait. Des conseils pour éviter les disputes, et aplanir les problèmes. Cet article parle de comment vivre en harmonie dans les relations familiales.
Avec tant de technologie à la portée des gens et avec la routine troublée au travail ou à l’école, rester proche de sa famille se fait de plus en plus rare. Les parents et les enfants vivent dans la même maison, mais ils vivent isolés, ils n’ont pas de relations ou d’interactions entre eux et ils communiquent peu. Il est toujours conseillé de faire appel à un psychologue dans le cadre d’une thérapie familiale pour régler toutes ces questions. Le professionnel analysera la dynamique domestique avec la famille et proposera des formes de convivialité beaucoup plus faciles et intéressantes. La télévision et l’internet avec leurs réseaux sociaux ont pris la place des conversations au petit-déjeuner, au déjeuner ou au dîner autour de la table. Maintenir une relation saine à la maison et surmonter les revers sont les grands défis de la famille contemporaine. Et aucun n’est parfait, avec ou sans technologie. Les doses d’affection, de compréhension, d’humilité et d’amour sont à la base de tout. Il est ainsi possible de créer un dialogue et de maintenir la démocratie dans le foyer, en respectant et en étant capable d’écouter les opinions et les suggestions de chacun.
C’est au psychologue de faire travailler les membres de la famille pour qu’ils aient des postures alignées et suivent les règles du bien vivre. C’est à la maison, généralement avec les personnes avec lesquelles on a le plus d’affinités, qu’on explose quand on est en difficulté, c’est l’endroit où on se sent le plus à l’aise pour perdre patience. Mais si tout le monde est mauvais le même jour, la maison peut s’effondrer. Il est donc important que quelqu’un garde son équilibre et agisse de manière plus rationnelle à ce moment-là. Il est également essentiel de respecter le moment de fureur de l’autre, de prendre une grande respiration et de rechercher le dialogue après l’apaisement des humeurs.
Apprenez à reconnaître les talents de chaque membre de votre famille. Faites-leur part de votre admiration et de votre amour. Et quoi qu’ils fassent, acceptez-les comme ils sont, chacun dans leur propre individualité. La famille n’est pas toujours ce lieu d’harmonie parfaite dont on rêve. Les frères et sœurs se donnent des coups, et s’injurient. Les parents ne devraient être là que pour calmer le jeu.
Quand la relation familiale irrite ou attriste, mettez les choses à plat et trouvez un moment calme pour en discuter ensemble sereinement. Les conflits ne se règlent jamais par des non-dits. Au contraire, plus le temps passe, plus la situation risque de s’envenimer. Si vous êtes contrarié dites-le. Parlez des problèmes familiaux dans une atmosphère détendue est nécessaire pour résoudre les tensions, surtout si vous vous concentrez sur les solutions plutôt que sur les reproches.
S’occuper d’enfants est fatigant et peut affecter même les plus résistants. Certains jours, on se sent comme emprisonné par cette responsabilité constante.
Tous, on désire avoir une famille parfaite, mais il n’existe ni d’enfants parfaits ni de parents parfaits. Tous les enfants se conduisent mal par moment et tous les parents font des erreurs. Si vos enfants traversent une période difficile, épaulez-les, mais surtout croyez toujours en leur avenir.
Pour améliorer l’ambiance familiale
– Passez du temps avec vos enfants pour faire ensemble des choses que vous aimez tous.
– Réservez chaque semaine, à chacun de vos enfants, un rendez-vous privilégié : sortie, goûter ou déjeuner où vous pourrez être en tête-à-tête avec lui, pour parler tranquillement ensemble
– Prenez soin de vous, couchez-vous tôt et faites régulièrement de l’exercice.
Les parents ont besoin d’être en bonne santé pour bien s’occuper de leurs enfants.
– Accordez-vous du temps pour vous et pour vos propres activités.
– Parlez le plus possible à vos amis qui sont des parents tout comme vous.
Partager ses inquiétudes est idéal pour son équilibre.
– Si vous vous sentez stressé, tendu ou épuisé à la fin d’une journée bien remplie, expliquez à vos enfants que vous avez d’abord besoin d’une courte période de calme pour relaxer avant de vous occuper d’eux
– Instituez un dîner par semaine où vous dînerez seul avec votre conjoint.
Et plus tard, quand vos enfants seront adultes, n’émettez aucune critique sur leur choix. La phrase magique pour avoir de bonnes relations durables avec eux, en toutes circonstances est : tout ce que tu fais est bien, après cette phrase magique, si c’est nécessaire, il sera toujours temps d’ajouter « mai. »
Les mots et les attitudes affectueuses, telles que les câlins et les baisers, unissent les gens et leur donnent le sentiment d’être les bienvenus. Faites toujours cela, surtout avec vos enfants. Prenez l’habitude d’avoir une conversation civilisée avec tout le monde, même si c’est pour une courte durée : partagez vos joies, parlez des événements de la journée et écoutez aussi ce qu’ils ont à dire. Savoir pardonner et demander pardon. La vie est trop courte pour garder rancune. Ne soyez pas si tolérant, mais n’abusez pas du pouvoir non plus. Savoir imposer des limites et être clair quand il s’agit de dicter les règles. Essayez de ne pas vous disputer avec votre partenaire près de vos enfants, car cela diminue votre autorité et provoque un sentiment d’instabilité dans le foyer. Soyez réservé à cet égard. Cherchez à tolérer les défauts de vos proches. Aidez ces personnes et demandez également de l’aide pour améliorer leurs défauts. Bien vivre avec une famille, c’est accepter d’autres personnes avec des défauts qu’elles n’ont pas encore surmontés. Voyez les qualités des membres de votre famille et dites-leur cela. Le stimulus positif transforme les gens de telle manière que tout ce qui les entoure devient plus joyeux et harmonieux. Pratiquer la solidarité à la maison. Aide pour les tâches ou autres moments difficiles. Trouvez un équilibre entre l’utilisation de l’internet et les activités que vous avez en famille. Après tout, la technologie vous aide aussi à communiquer avec les gens qu’on aime et à partager ces moments heureux.
Lorsqu’un ex réapparaît dans votre vie, vos émotions et vos pensées peuvent s’embrouiller. Voici quelques conseils de psychologues sur la manière de gérer cette situation.
Il est nécessaire de bien connaître la personne avec laquelle on pense s’unir et, pour cela, l’aide d’un psychologue dans une thérapie de conseil prénuptial peut être d’une grande valeur.
La famille fait partie des choses les plus importante dans la vie. Mais divers problème vient troubler son harmonie. Problèmes familiaux : comment améliorer la coexistence ? La coexistence est une chose très difficile pour certaines personnes. Le problème peut être au niveau de l’éducation différente. De nombreux cas traités dans les cabinets de psychologues sont liés à des problèmes familiaux. La plupart des adultes ont des problèmes conjugaux ou ne peuvent pas s’entendre avec leurs enfants. Les adolescents se sentent seuls et incompris au point de développer des problèmes psychologiques. Les enfants se sentent déjà sous la pression de leurs parents dès leur plus jeune âge et apprennent à vivre avec le stress et la détresse dès leur plus jeune âge. La coexistence familiale est souvent difficile car elle implique des relations étroites avec plusieurs personnes différentes, ayant des opinions et des expériences différentes. Concilier ces différences est une tâche compliquée et nécessite l’engagement de chacun. En général, ce sont les enfants qui sont les plus affectés par un trouble dans le milieu familiale.
Un environnement harmonieux n’apporte que des avantages aux membres de la famille. Il a un impact très positif dans les relations entre chaque membre. Mais il faut faire attention car la société peut ternir la bonne harmonie d’une famille.
La vie en dehors de la maison est presque toujours stressante – les enfants ont beaucoup à étudier, les adultes ont trop de travail – et le fait d’avoir un foyer équilibré apporte un sentiment de sécurité et la certitude qu’il y a toujours un endroit où aller après une journée fatigante.
Un bon climat familial garantit une vie conjugale plus tranquille pour le couple, qui a plus de temps à investir dans sa relation lorsque les problèmes domestiques sont résolus.
Les jeunes se sentent plus à l’aise pour parler à leurs parents dans un environnement plus accueillant et, avec une relation stable entre parents et enfants, ils ont tendance à s’impliquer moins facilement dans les problèmes liés à l’adolescence (comme la consommation de drogue). En tous cas, un bon environnement familial n’a que un effet position sur un enfant. Les enfants comme chaque de la famille en le droit de vivre dans un milieu où ils se sentent alaise.
Certaines pensent que la coexistence ne concerne que le couple. Mais il ne faut pas oublier que les enfants font partie de ce sujet. De nos jours, les parents passent beaucoup de leur temps au travail. Ils n’en plus le temps pour leurs enfants. Ceci provoque aux jeunes un sentiment de laisser aller qui est très néfaste pour la famille. L’amélioration du coexistence familiale est un sujet qui intéresse beaucoup de monde. La bonne harmonie de la vie à la maison y dépend. Nous énumérons ci-dessous quelques règles de bonne vie qui peuvent aider toute la famille à créer un environnement plus harmonieux et plus accueillant :
Avoir de l’empathie
L’empathie est la capacité de se mettre à la place de l’autre, de comprendre que l’autre a des sentiments et traverse des moments difficiles – tout comme vous. C’est particulièrement important pour concilier un combat entre des personnes qui vous sont proches.
Il est essentiel de comprendre que les deux parties ont leurs motivations qui doivent être prises en compte pour résoudre les conflits.
Il est également important de comprendre quand les autres sont de mauvaise humeur, ne veulent pas parler, ne veulent pas participer aux activités. Chacun a le droit d’être fatigué, en colère ou simplement silencieux parfois.
Placer le respect au-dessus de tout
Souvent, les membres de la famille ne sont pas d’accord, se disputent et sont en désaccord. C’est normal. Ce qui ne devrait pas arriver, c’est le manque de respect.
Même si tout le monde se bat, ils ne peuvent pas laisser l’irrespect franchir la ligne. Et cela vaut pour toute situation.
Nous parlons beaucoup du respect que les jeunes devraient avoir pour les adultes, mais nous ne considérons pas non plus que les jeunes méritent le respect.
De nombreux parents ne respectent pas les limites de leurs enfants en envahissant leur vie privée ou en les mettant dans des situations humiliantes. Dans un foyer harmonieux, tout le monde est respecté de la même façon.
Soyez de bonne humeur
Même si c’est parfois difficile, il est essentiel d’être de bonne humeur pour faire face à la vie de famille. Rire ensemble, jouer ensemble, créer un environnement léger et détendu.
Le monde connaît déjà de nombreuses situations stressantes qui mettent tout le monde sous pression. Il est préférable que tout le monde à la maison puisse rire de ses problèmes.
Demandez l’aide d’un psychologue
Lorsque la vie familiale devient très difficile, il est également possible de demander l’aide d’un psychologue.
Cela peut sembler extrême, mais ce n’est pas le cas : un professionnel aide – et beaucoup – sa famille à toujours mieux s’entendre, en stimulant le dialogue et la proximité avec les membres, en recherchant ce que ces personnes si différentes ont en commun et comment elles peuvent s’entraider.
Un environnement familial idéal est un havre de paix pour tous les membres de la famille. Un psychologue peut aider à créer cet environnement grâce à une psychothérapie – et vous et votre famille serez les capitaines de ce navire.
Le trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité est un trouble neurobiologique, de causes génétiques causé par des altérations dans la région du cerveau.
Les enfants du monde entier sont notamment soumis à un diagnostic du trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, sans distinction. Il faut tout de suite noter que ce n’est pas l’endroit où ils vivent ou la façon dont leurs parents les ont élevés qui deviennent des déterminants de la manifestation du trouble.
Le trouble de l’attention avec hyperactivité se caractérise généralement par un manque d’attention, de l’agitation et aussi par un comportement impulsif. Bien que l’agitation puisse être plus légère à l’âge adulte, les caractéristiques du trouble peuvent être observées tout au long de la vie du patient, à divers moments, environnements et situations.
Si un enfant est atteint du trouble de l’attention, il affichera des symptômes d’inattention ou d’hyperactivité durant une période minimale de 6 mois. Le patient peut aussi présenter l’ensemble des symptômes associés aux troubles de l’inattention accompagnés de des symptômes d’hyperactivité ou impuslivité.
L’inattention et l’hyperactivité chez les enfants atteints du trouble de l’attention sont beaucoup plus fréquentes et de forte intensité que chez les autres enfants au même stade de la vie. Il est donc très facile pour les personnes vivant avec un ce trouble de remarquer des différences voire des symptômes, par exemple au niveau du comportement.
Un diagnostic fiable doit être établi par un psychiatre, un neurologue ou un neuro-pédiatre, par une investigation très approfondie des symptômes présentés. A partir du diagnostic, outre le suivi avec le médecin spécialiste, il est également nécessaire d’assurer un suivi psychothérapeutique (avec un psychologue) pour aider le patient à se réadapter à ses activités.
Le traitement du trouble de l’attention avec hyperactivité reposera alors sur les professionnels de la santé pour une meilleure intervention.
La psychothérapie dans les cas du trouble de l’attention avec et sans hyperactivité, comme dans d’autres cas, a pour but d’aider à construire l’autonomie et le bien-être du patient. Bien sûr, les techniques utilisées en thérapie varient en fonction de l’âge de chaque cas, mais sans perdre de vue l’idée principale qui est de vous aider à faire face aux difficultés et à trouver des solutions aux problèmes.
Le rôle du psychologue est surtout d’aider, dans le cadre de la thérapie, une évaluation approfondie de la gravité des symptômes du patient sera effectuée afin que le traitement le plus approprié puisse être mis en pratique. En outre, comme les patients sont généralement des enfants/jeunes, les conseils aux parents/aux membres de la famille sur ce qu’il faut faire et ne pas faire font partie du processus de thérapie pour la qualité de vie du patient. En d’autres termes, en plus du processus thérapeutique au sein de la séance, il est également nécessaire d’obtenir la collaboration des parents / tuteurs dans la vie quotidienne avec le patient.
Perte. C’est le mot qui convient le mieux au fils qui est témoin de la séparation de ses parents. Et quel que soit son âge, l’enfant doit apprendre à gérer correctement les pertes, en étant capable d’éprouver des frustrations. Tout cela est un pilier important dans la construction d’un équilibre émotionnel, disent les psychologues. La séparation des parents est un sujet auquel aucun enfant ne peut penser tant qu’il n’a pas à la traverser. Cependant, c’est une décision saine s’il existe déjà de l’hostilité et de l’agressivité entre le couple. Rien n’est plus nuisible à la santé physique et mentale d’un enfant que de vivre dans un environnement familial malheureux et conflictuel.
La réaction des enfants n’est pas du tout prévisible. Cela dépendra d’un certain nombre de facteurs tels que l’âge, la structure et la maturité psychologique pour faire face à la situation, la relation avec les parents, le soutien familial, entre autres. Certains enfants comprennent déjà que la séparation des parents est le meilleur moyen d’assurer une coexistence plus digne. D’autres présentent de l’agressivité, des symptômes dépressifs, de la tristesse, une baisse des résultats scolaires, un manque d’appétit, de l’isolement, des crises de colère et de l’anxiété. La façon dont les parents eux-mêmes envisagent le processus influencera l’attitude de leurs enfants face à la séparation.
Prévoyez comment annoncer la nouvelle à votre enfant. Si c’est possible, il est préférable de le faire ensemble. Choisissez le lieu et le moment pour en parler. Soyez honnête, mais tenez compte de l’âge de votre enfant lorsque vous décidez ce que vous lui dévoilerez. Les enfants plus jeunes ont besoin d’information moins détaillée. Les enfants plus âgés peuvent demander à en savoir davantage. Rassurez votre enfant en lui disant que vous l’aimez toujours et que vous continuerez tous les deux à vous occuper de lui. Dites-lui qu’il aura de nombreuses occasions de passer du temps avec ses deux parents. Établissez très clairement que votre enfant n’est pas responsable de la séparation. Les jeunes enfants, en particulier, craignent d’être responsables de la séparation ou du divorce. Expliquez-lui que c’est un problème d’adultes et qu’il n’aurait rien pu faire pour l’éviter. Il aura peut-être aussi besoin de savoir que ni lui ni personne ne peut vous faire revenir sur votre décision.
Aidez-le à comprendre que le divorce est définitif. Encouragez votre enfant à parler ouvertement de ses sentiments. Lorsque votre enfant parle, écoutez-le attentivement et tâchez de ne pas l’interrompre. Il est normal qu’il éprouve de la difficulté à exprimer ses sentiments, alors soyez patient. Ce peut être difficile, mais il est important de le laisser exprimer ses peurs et ses inquiétudes en toute honnêteté. Répondez à ses questions le plus honnêtement possible. Si votre enfant se sent gêné de se confier à vous, aidez-le à trouver quelqu’un en qui il a confiance, comme un autre membre de la famille, un médecin, un psychologue ou un travailleur social. Dites à votre enfant seulement ce qu’il a besoin de savoir. Ne discutez pas de décisions d’adultes et ne vous chicanez pas devant votre enfant. Les enfants ne devraient pas participer aux rencontres avec les avocats ou avec les autres personnes qui participent à la procédure de séparation ou de divorce.
Pour que le processus soit moins traumatisant pour l’enfant ou l’adolescent, il faut tout d’abord que la nouvelle de la séparation soit donnée par les parents et non par des tiers. Une réunion doit être organisée, de préférence au domicile familial, avec les parents et tous les enfants afin qu’il n’y ait aucune différence dans la réception des nouvelles. Et pas de précipitation : avoir le temps de parler et d’écouter, sans être interrompu par d’autres personnes.
Le parti pris de la conversation est la vérité : papa et maman ne souhaitent plus vivre ensemble. Cependant, ils continueront à être père et mère. Il est important que l’enfant comprenne que dans la relation entre lui et son père ou entre lui et sa mère, rien ne changera : la coexistence continuera et l’amour aussi. Dans certains cas, les enfants mettent un peu plus de temps à comprendre que malgré la dissolution du mariage, l’homme et la femme continueront à jouer les rôles de père et de mère. Une autre question fondamentale est de répondre, dans un langage franc et compréhensible, à toutes les questions posées par l’enfant. Cela lui donnera plus de sécurité pour passer à travers les difficultés imposées par la séparation.
Blâmer l’autre ou dire du mal ne mène à rien. Évitez de détailler les épisodes de disputes et de malentendus entre le couple. Il faut également lui faire comprendre que la séparation n’a pas eu lieu en raison de sa responsabilité. Parlez beaucoup et expliquez que la décision prise est définitive. Cela réduira les chances de l’enfant de fantasmer sur une éventuelle réconciliation.
Il est bon de préparer l’enfant ou l’adolescent à un nouveau contexte familial. Cela signifie des changements dans la routine quotidienne, des changements le week-end et, plus tard, d’éventuelles nouvelles familles, y compris de nouveaux frères et sœurs.
Quelles que soient les perspectives après la séparation, les parents ne doivent pas adopter une attitude passive. La compensation de la mauvaise période ou l’absence de règles et de limites rend l’enfant émotionnellement malade. Acheter un cadeau tous les jours ou laisser votre enfant faire ce qu’il veut ne l’aidera pas à avancer dans la bonne direction. En cas de difficultés, l’aide d’un psychologue peut s’avérer très précieuse pendant cette période, tant pour les parents qui savent quoi faire que pour leurs enfants qui bénéficient d’un soutien émotionnel adéquat pour exposer leurs sentiments par le biais d’une thérapie.
Ce qu’éprouve l’enfant ne se voit pas toujours. Si certains enfants réagissent très fort à l’annonce de la séparation de leurs parents (physiquement et verbalement), d’autres ne manifestent pas leur réaction de façon explicite. “Elle n’a pas réagi, relatent les parents, interloqués. On s’est même demandé si elle avait entendu.” C’est “comme si de rien n’était” du moins en surface. Mais le corps a d’autres langages. Il y a des enfants qui ont des symptômes : cauchemars fréquents, retour du pipi au lit, difficulté de se séparer au moment d’entrer dans la classe ou d’aller chez la nounou. Ces troubles peuvent être des échos de la relation entre les parents. L’enfant peut également réagir avec un décalage dans le temps. Deux ans après la séparation de ses parents, une fille s’est mise à faire des reproches très durs à sa mère.
Thérapie pour enfants : à quel âge puis-je emmener mon fils chez un psychologue ?Le cas de mon fils ou de ma fille peut-il être résolu par un psychologue ? Quel est le bon âge et le bon moment pour recourir à un traitement psychologique ? Quelle aide puis-je obtenir pour traiter certains problèmes émotionnels ?
Dans notre monde, si agité aujourd’hui et avec des personnes de plus en plus occupées et surtout inquiètes il arrive parfois que les parents ne puissent pas accompagner leurs enfants comme ils le souhaiteraient, que ce soit en les observant à l’école ou dans leur vie quotidienne à la maison. Pour cette raison, et aussi en raison de certaines situations génétiques ou de privations pendant la grossesse, à la naissance et dans les premiers jours et mois de la vie, les parents peuvent être appelés à l’école et informés du manque de concentration ou trouble de l’enfant ou de cas d’hyperactivité (enfants très actifs, agressifs, impulsifs et ayant des difficultés à se concentrer).Ou même à la maison, les parents ou les personnes qui s’occupent des enfants peuvent remarquer une certaine difficulté d’interaction ou un manque d’intérêt pour des choses qui devraient être importantes.
Quelles que soient les causes, la thérapie infantile actuelle peut agir très efficacement sur l’aspect comportemental des enfants.Après tout, les enfants, tout comme les adolescents, les jeunes et les adultes, traversent également des questions et des angoisses que, seuls, ils n’ont pas la capacité de discerner. Un enfant peut a tout moment avoir une brusque changement de comportement qui affectera la famille ainsi que les parents , des troubles peuvent subvenir même à l’âge adulte . Le psychologue pourrait t-il être une solution à tout cela? Pour un enfant , une suivie thérapeutique avec des faibles horaires de séances chez le psy pour contrôler ses émotions et sa santé serait bénéfique .
Dans une thérapie enfant .. Grâce à des méthodes et des ressources spéciales, une fois le problème de l’enfant détecté, le psychologue développera les techniques appropriées qui aideront les enfants à faire face et à gérer beaucoup plus facilement leurs situations quotidiennes et leurs propres émotions.En règle générale, à partir de trois ans et jusqu’à huit ans, si l’on observe des écarts de comportement chez les enfants, il convient de rechercher une aide psychologique. Plus les problèmes sont identifiés tôt, plus ils peuvent être transmis rapidement et donc résolus.Il existe plusieurs situations comportementales des enfants qui indiquent une certaine perturbation émotionnelle. Ci-dessous, nous mettons en évidence certains de ces principaux signes qui démontrent la nécessité de consulter un psychologue pour obtenir de l’aide :Perte de plaisir à cause d’une blague que j’avais l’habitude d’avoir auparavant ;Tristesse fréquente ou pleurs sans raison apparente ;Recherche d’un isolement constant ;Manque de concentration à l’école ou pour les activités à la maison ;Retard de développement de la parole, du langage ou du plancher, par exemple ;Insomnie ou sommeil très fréquent ; Augmentation ou diminution excessive de la faim ou de la soif ; Volonté de revenir à des habitudes déjà dépassées comme l’utilisation d’une sucette ou le fait de faire pipi au lit ;Fréquent maux de ventre ou de tête, bien que les tests ne montrent rien d’anormal ; Une agressivité débridée ; Apatia.
Outre les parents et les tuteurs, ces signes et d’autres que nous n’énumérons pas ici peuvent être détectés par le pédiatre ou par les enseignants. Ils vous guideront certainement dans la direction à suivre. En effet, ces professionnels connaissent les parents et les enfants et peuvent même parler aux enfants afin d’en tirer quelque chose qui pourrait aider au diagnostic. Dès lors, ils peuvent orienter les parents et l’enfant vers un psychologue qui trouvera la meilleure solution. En général, la première séance avec le psychologue n’a lieu qu’avec les parents, qui pourront s’ouvrir à ce qui les concerne. Dès cette première conversation, le psychologue recevra l’enfant. Après quelques séances, le psychologue sera en mesure de transmettre aux parents ce à quoi l’enfant est confronté et quel est le meilleur traitement.
Garde d’enfants. Psychothérapie pour les enfants – Prise en charge des enfants par des psychologues et des psychologues de la clinique de psychologie de la zone sud de São Paulo. Voir le profil des professionnels. Comment identifier les problèmes psychologiques chez les enfants. Il n’est pas facile de déterminer quand une personne a des problèmes psychologiques et a besoin d’une aide professionnelle. Chez les enfants, la difficulté est encore plus grande. Changer les écoliers. Le changement de comportement ou trouble est une source d’insécurité pour tous. Imaginez donc, pour l’univers le plus limité de l’enfant, ce que signifie un changement d’école. Les textes du site sont informatifs et ne remplacent pas les services fournis par les professionnels. Un enfant avec des difficultés ou des comportements changeants peut donc t-il consulter un psychologue pour suivre une thérapie avec ses parents pour subvenir au problème et ainsi suivre un approche thérapeutique pour un développement de l’intérieur .